Quelle ville?

Ce qu’Elle avait vu et proposé, était une présence intégrale, une intégralité de présence dont les trois parts œuvrent ensemble à la nouvelle Création : la Nature, l’humanité dédiée, et la Conscience de Vérité, trois degrés ou trois modes d’incarnation collaborant à la manifestation d’une harmonie supérieure. Et cette disposition représentative serait au centre même de l’effort collectif d’évolution accélérée.

Cet équilibre des forces est indispensable pour la transformation.

Les hommes continuent d’exploiter la Nature et la Nature se dépérit ou se révolte, alors que sans elle, le site même du travail évolutif disparait. La Nature, la Force de Vie dans la Matière, est aussi l’incarnation du divin : c’est un mode de la grande Shakti.

L’homme est un pont, un passage.

Sans une harmonie et un équilibre suffisants, ce pont s’écroule, ce passage est condamné.

Le Matrimandir et son aire vivante – les grands arbres, les plantes, leur beauté et leur abondance, et l’eau, l’eau claire, l’eau de la vie, et les fleurs, les détails de la perfection accompagnée, et la forme créée comme offrande et consécration, comme lieu de réception de la nouvelle conscience, et l’aspiration de l’humain, de l’âme humaine, de l’âme dans la matière = ces éléments ensemble, complémentaires, sont les termes du chemin, et Sa ville doit en être le phare.

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L’ « Aire de la Paix », avait-Elle nommé l’ensemble central comprenant le parc de l’Unité, l’eau, les jardins intérieurs, l’amphithéâtre, le banyan et la sphère du temple.

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