Quelle ville?

magiques – la vie quotidienne de chacun s’en trouva considérablement modifiée, altérée, peut-on dire « améliorée » ?

*

Parallèlement, le principe des pratiques de vie prônées par la plupart des premiers pionniers de Sa ville, acquérait à présent, non seulement une appellation – l’écologie -, mais une urgence générale devant la gravité des violations et des blessures faites à la Terre. Et la quantité et la nocivité des déchets générés par cette humanité si avancée semblait croître de pair avec son supposé bien-être ; alors que, jusqu’à l’avènement de l’ère industrielle, ce que l’homme prenait de la Nature lui était d’une manière ou d’une autre retourné, cet humain agent, par sa propre multiplication exponentielle et la perte de ses repères naturels, devenait un cancer sur toute la surface de la Terre. Comment, dans Sa ville, pouvait-on œuvrer utilement - identifier et élaborer des solutions praticables pour tous ? Il semblait qu’il faille désormais travailler sur deux fronts simultanément : celui du changement de conscience et celui de la sauvegarde de la Terre. A commencer par l’examen scrupuleux de toutes les actions quotidiennes des participants, du point de vue de leurs effets et conséquences sur l’équilibre naturel.

*

298