Quelle ville?

Comment immuniser Sa ville, le paradis de Sa ville, de cette formidable contagion ?

Cette question devenait cruciale, pour la seule continuation de l’expérience – qui se révélait de jour en jour plus essentielle à la Terre. Et ainsi, toujours plus de travail se présentait aux participants, et la nécessité d’un discernement de plus en plus aigu, présent et partagé : comment, au lieu de contribuer, par veulerie, passivité, ou conformisme à la farce destructrice qui bafouait la Terre entière, contribuer plutôt à un réveil et une affirmation de l’union et de l’harmonie, dans la vie et la matière, dans chacun de nos gestes et chacune de nos pratiques ? Cet impossible défi mobilisait les énergies et chacun tentait d’y répondre sur son champ d’action, que ce soit localement, régionalement ou plus loin dans le pays et le monde, au nom de Sa ville. Organiser le ramassage et le recyclage des déchets, parfaire les méthodes de construction en terre, bâtir des édifices collectifs harmonieux et durables, initier de nouveaux services, établir des cultures et des élevages sains et créer des produits d’entretien organiques, rechercher des pratiques de gestion, de participation et d’accord réellement communautaires, manifester de nouvelles expressions : dans tous les domaines de la vie, il fallait détecter un chemin, un passage vers l’avenir – et la grâce de cette atmosphère unique allait soutenir tous les efforts. Car cette communauté apprend, pas à pas, à s’ouvrir à la Shakti pour tous les progrès à faire – et les recherches pratiques sont essentielles à son rôle et sa fonction de pilote pour la Terre. Mais, à la différence des recherches conduites par la conscience mentalisée qui opère par la séparation, le contraste et l’opposition, il lui faut s’identifier à un principe supérieur qui opère depuis la conscience de l’union et de l’unité de tout ce qui est.

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