Journal C'est à Dire 110 - Avril 2006

D O S S I E R

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L’horlogerie tire l’emploi frontalier Les frontaliers déclarent à près de 40 % travailler dans le secteur de l’horloge- rie. Ce taux atteint parfois 80 % - dans certaines entreprises de la vallée de Joux notamment, un secteur où l’horlogerie est omniprésente. Secteurs d’activité

A u 31 décembre 2005, les entreprises de la vallée de Joux (canton de Vaud) employaient 2 711 travailleurs frontaliers français. Pour les deux tiers, ils venaient du Jura, le tiers res- tant réside dans le Doubs. Le total des emplois en vallée de Joux s’élève à environ 5 500 aujourd’hui. Les Français repré- sentent donc la moitié des effec- tifs salariés de cette micro-région, certes enclavée sur le plan géo- graphique mais particulière- ment dynamique sur celui de l’emploi industriel, et notam- ment horloger. Nombreux sont les frontaliers résidant dans le Val de Morteau ou le Saugeais à faire tous les jours pour aller

travailler la route en direction de cette micro-région perchée à 1 000 m d’altitude sur les hau- teurs de Vallorbe.

inscrits sont de nationalité fran- çaise. Dans certains secteurs d’ac- tivité, l’entrée en vigueur des accords bilatéraux signés entre la Suisse et l’Union Européenne aurait dopé l’arrivée de tra- vailleurs frontaliers. En vallée de Joux, ce constat est à nuan- cer largement. “L’accroissement du nombre de frontaliers ici ne résulte pas de ces accords mais uniquement de la progression de nos entreprises” complète Éric Duruz qui voit la vallée de Joux comme “un bassin transfrontalier où chacun a à y gagner, de quelque côté de la frontière qu’il se situe.” J.-F.H.

donc la demande en terme de personnel, qualifié et non qua- lifié, est forte en ce moment” résu- me Nadia Fustinoni, du syn- dicat horloger patronal. d’attraction assez fort pour inci- ter des frontaliers à passer près de trois heures par jour dans les transports pour leur travail. Mais dans le canton de Vaud, la vallée de Joux fait un peu figu- re d’exception. “La partie indus- trielle a tendance à être en bais- se dans le canton alors que chez nous en vallée de Joux, pour l’ins- tant elle augmente, confirme Éric Duruz, de l’Association pour le développement des activités économiques de la Vallée de Joux (A.D.A.E.V.). C’est ce qui explique que notre secteur attire des fron- taliers bien au-delà du bassin de proximité. Il y a aussi la noto- riété des firmes implantées ici qui fait beaucoup.” Et il ne faut pas croire que la vallée de Joux ne compte que sur les compétences françaises. “Notre école technique a fait de gros efforts dans sa politique de formation.” À tel point que l’ef- fectif de cette école d’horlogerie est désormais composé à plus de 15 % de jeunes Français. Même chose à l’école polytech- nique de Lausanne où 10 % des Forcément, se sec- teur dynamique exerce un pouvoir

La vallée de Joux concentre en effet la fine fleur de l’horlo- gerie suisse. Le Swat- ch Group y emploie à

“De gros efforts dans sa politique de formation.”

lui seul plus d’un millier de sala- riés dans ses cinq sociétés pré- sentes autour du lac de Joux (Bréguet, Blancpain, Valdar, Frédéric Piguet et E.T.A.). D’autres fleurons emploient plu- sieurs centaines d’employés, comme Jaeger-LeCoultre et ses 900 salariés (groupe Richemont) ou encoreAudemars-Piguet avec près de 400 collaborateurs. “Le marché de l’horlogerie va bien,

Zoom

En 2005, le premier groupe horloger mondial, largement présent en Suisse voisine, a obtenu le meilleur résultat de son histoire. Et ses prévisions pour l’année en cours sont optimistes.

À 4,5milliards de francs suisses, le chiffre d’affaires consolidé 2005 du Swatch Group a dépassé de quelque 250 millions son pré- cédent record, qui datait de 2000. Par rapport à 2004, cela repré- sente une progression de 8,3 % ! Selon la fédération horlogère suis- se, basée à Bienne, “avec une croissance de 9,4 %, à 3,44 mil- liards de francs, le secteur-clé du groupe - les montres et bijoux - a

secteur de la production de montres, mouvements et com- posants, le chiffre d’affaires brut a augmenté de 4,7 % pour atteindre 1,3 milliard. Quant aux prévisions pour l’an- née en cours, elles font état à nouveau de “très solides pro- gressions de croissance” selon la fédération suisse. Une nouvel- le bonne nouvelle pour l’emploi frontalier.

progressé davantage que les autres secteurs. Et plus la marque se positionne dans le luxe et le haut de gamme, meilleur est le résul- tat.” Bréguet, Blancpain, Jaquet Droz et Oméga ont ainsi affiché de nettes croissances à deux chiffres, tandis que les inves- tissements enmarketing consen- tis durant le premier semestre ont porté leurs fruits pour Lon- gines, Rado et Tissot. Du côté du

La vallée de Joux concentre à elle seule plus de 2 000 emplois horlogers (photo archive Càd).

P U B L I - R E P O R T A G E

Quand la cuisine

devient art de vivre

S i d’autres auraient volon- tiers succombé à la ten- tation de s’expatrier en zone périphérique, ce cui- siniste tenait absolument à res- ter en ville. “Un magasin au centre-ville correspond davan- tage à la démarche qualitative mise en place autour de l’en- seigne Cuisines Semin” , justifie ce commerçant pontissalien. Cette approche se traduit par une transformation intégrale des lieux y compris à l’extérieur avec une façade avenante du plus bel effet qui donne envie d’en découvrir davantage. Le souci de la personnalisation agréable, propice aux relations de confiance qu’on est en droit d’attendre en pareille circons- tance. “Une cuisine représente aujourd’hui un investissement relativement conséquent. Il me semble tout à fait légitime de prendre le temps d’écouter les gens pour les conseiller, les gui- der dans leur projet.” La conception de l’espace d’ex- position procède d’une volonté d’offrir une gamme plus élargie qu’auparavant. Pas moins de 8 se retrouve sitôt fran- chi le seuil du maga- sin. La dimension humaine se vérifie à travers un accueil

Implanté au centre-ville de Pontarlier depuis plusieurs années, Pierre Semin vient d’entreprendre une rénovation inté- grale de son espace d’exposition en privi- légiant une mise en scène tout à la fois innovante, attractive et chaleureuse. Une nouvelle manière de vivre sa cuisine.

modèles sont ainsi présentés. Ils englobent toute la palette des styles contemporains et rus- tiques. “J’ai été particulièrement attentif à la mise en scène. La valorisation des modèles s’ap- puie sur un agencement cha- leureux, un décor approprié.” Aucun détail n’est négligé, de l’éclairage aux revêtements muraux en passant par les intégrale des lieux.

accessoires pour présenter au mieux la gamme. Au-delà de la diversité des styles, le client se voit égale- ment proposer, quel que soit le modèle qui l’intéresse, un lar- ge éventail de couleurs et de solutions de rangement. “Toutes les combinaisons sont possibles. On décline ainsi le concept de la personnalisation jusqu’au bout de la démarche. Cela signi- fie une prise en charge, un accompagnement jusqu’à l’ins- tallation finale de la cuisine si tel est le désir du client.”

Une transformation

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