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se v o it très souven t. La plus ancienne des ind ications de la sorte, le «millésime» 1531, term ine la légende

du sceau de Bregne Herred (22 d). À l ’occasion des élections réitérées — on se rappelle que le Danemark

é ta it ju squ ’à l ’année 1660 un royaum e électif — et surtout avan t les élections de 1584 et 1648, de nom ­

breux «Ting» faisaien t faire une to u te nouvelle matrice de sceau, l ’antérieure é tan t ou censée trop m odeste

ou simp lem en t perdue. Environ une cen taine de nos sceaux porten t l ’une ou l ’autre des dates déjà ind i­

quées, parfois abrégées: 84, 48. Les sceaux datés sont toujours d ’une certaine importance au po in t de vu e

historique. Mais, il fau t souligner que les graveurs, de tem p s à autre, reproduisaient m inu tieu sem en t le

sceau précédent, m êm e une date qui —- en ce m om en t-là — fu t to u t à fa it sans signification réelle. -—

A v an t de term iner, arrêtons nous à quelques détails. Les nommés Jacob Jensen et Sten N ielsen , respec­

tiv em en t «Foged» au Gjørding Herred (II, 6 f) et au Yrads Herred (I, 20 k), fon t voir leurs nom s à la fin

des légendes nonob stan t que les sceaux eussent une portée officielle. D ’autres de leurs collègues, plus

humbles, se con ten tèren t de faire graver seulem ent leurs in itiales soit à la légende soit au champ. Enfin,

les trois initiales dans les légendes de cinq sceaux (Galten Herred I, 5 h, Gjerlev, 6 b, Nørhald I, 131,

Støvring I, 17 i, H ovlb jerg I, 10 a) — sans aucun doute les produits du m êm e graveur habile, dont le nom

nous est inconnu — son t à considérer comme une signature.

Dans le résumé en français de notre ouvrage «Danske Købstæders Segl ind til 1660» (Les sceaux des

villes danoises ju squ ’à l ’année 1660), nous avons fixé les règles principales pour ce qui concerne la pub li­

cation des légendes dans le te x te . Il nous sera peut-être perm is de répéter brièvem en t nos principes. —

Comme règle fondam entale, nous proposons seulem ent les caractères ordinaires de la fon te: les romains

et les goth iques (allemands). P o in t d ’im itation typograph ique. D éjà D e m a y a signalé les inconvén ien ts

d ’un te l procédé, autrefois si souven t emp loyé dans les éditions. É v ita n t ces im ita tion s, il sera bien

pratique d ’ignorer quelque lettre tournée à gauche, comme jq pour N; ce n ’est là qu ’une négligence de

graveur. Par contre, on doit signaler les erreurs véritables, indiquées par un poin t d ’exclam ation entre

parenthèses. Nous approuvons l ’ortographe le p lu s largem ent possible. Une remarque critique ne sera

poin t à sa place après les m o ts plus ou moins défigurés ortographiquem ent. Quant à la lettre V, nous

l ’avon s remplacée, le cas échéant, par U: SIGILLUM , pas SIGILLVM . D ’autre part, nous n ’employons

pas V pour W. Nous proposons le déchiffrement de to u te abréviation, en ajou tan t les caractères suppri­

m és au m oyen des italiques. D ’ailleurs, les abréviations son t rares dans cette éd ition. Nous ne proposons

pas le déchiffrement de la lettre S au début de la légende, é tan t donné le sens différent qu ’elle peu t avoir:

S ig illum , Secretum, S ignetum .

Il vau t m ieux conserver l ’apostrophe, te lle qu ’elle est figurée dans la lettre

S ’, en l ’a jou tan t — par principe — m êm e lorsqu’elle est in ex istan te. Enfin, quant au x «abréviations» faites

par ligatures, il v a sans dire que les lettres se présentent séparément. — Une partie de la légende, quel­

ques m ots, une syllabe ou une lettre seulem ent étan t illisibles ou abîmés, nous proposons une reconstruc­

tion en ajou tan t entre crochets [ ] ce qui manque indub itab lem en t. On aura toujours encore recours au

poin t d ’interrogation. Pour la reconstruction fa ite d ’après un autre exemplaire du m êm e sceau, d ’ailleurs

plus abîm é en ce qui concerne les figures, nous proposons des traits verticau x | |. Si l ’on ajou te un détail

d ’après une source secondaire, un dessin d ’autrefois par exemp le, nous représentons les caractères ajoutés

au m oyen d ’un typ e moins grand, sans emploi des tra its verticaux ou des crochets. Il va de soi qu ’on

p eu t appliquer simu ltaném en t ces règles. Selon notre m éthode, un deux ou trois points etc. indiquent des

lettres manquantes, dont le nombre est à considérer comme sûr mais qui ne sont poin t devinables. De la

m êm e manière, nous employons un trait horizontal pour un m ot seul ou une certaine partie d ’un m ot,

deux pour une partie to u t à, fait indéterm inable et trois pour une partie assez grande allant ju squ ’à la

fin. Les exp lications libres, voire m ême hypothétiques, seront m ises entre parenthèses ordinaires ( ).

Quant aux m inuscules, représentées par les caractères goth iques, on verra que des règles pareilles pour­

ront leur être appliquées. Seulement, comme ces caractères n ’ex isten t pas à l ’état cursif, s ’il s ’agit de

déchiffrements, nous proposons l ’emploi d ’une sorte de m inuscules cursives.

N on s ne tiendrons pas compte des croix au comm encem en t des légendes, ni des ornements — points,

étoiles, rosettes etc. -— entre les m ots ou, plus rarement, entre chaque lettre, ces p etites figures étan t sans

importance véritable. — B ien que nous observions l ’espace typograph ique ordinaire, nous proposons de

marquer la division d ’un m ot, visib lem en t m otivée, par deux traits verticaux [|. Quelquefois, une figure

du champ coupe la légende pour produire une telle anomalie.

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