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- 1994 -

*1-1-1994, Auroville :

A mon poste dés 5 heures 30, jusqu’à 9 heures…

Il y a le sens que ce sera une année difficile, et que les passages seront étroits…

…Selvam, sans rien me dire, est allé au Samadhi avant l’aube et m’a rapporté une

gerbe de roses…

… A mon poste de nouveau, de 15 heures 30 à 18 heures 30… alors que toute cette

humanité défile, l’ombre haineuse et obsessive de Narayana se tient là…

… Madanlal est plus optimiste ; il dit avoir rassemblé quelques fonds en ouvrant ce

matin son nouveau bureau…

*4-1-1994, Auroville :

La soirée à Pondy avec Madanlal : il veut maintenant que j’aménage et décore un

local en sous-sol pour y recevoir les visiteurs intéressés par Matrimandir, et que je

choisisse les photographies et l’arrangement des panneaux d’information…

*5-1-1994, Auroville :

La mise en page de la nouvelle Brochure est presque prête…

… JYL reste habiter seul avec moi ces jours ci, car Patricia a demandé à se

« débrouiller seule avec Aurevan » dans la maisonnette de Dadu…

*6-1-1994, Auroville :

Je me trouve souvent ces temps ci dans un état de réaction, d’impatience et

d’intolérance – devant la justification facile de certains mouvements, ou la place

excessive que prennent les exigences de chacun (ainsi celle de Barbara, qui ne

supporte la présence de personne dans le bureau !), ou l’action insidieusement

diviseuse de certains (de VK par exemple !)… Mais cette impatience même est un

symptôme, aussi bien, d’une même vague de négation qui cherche à empêcher ou

à faire dévier…

… Cet après-midi, la situation avec la foule croissante des visiteurs est devenue

franchement vilaine, et une scène s’est développée qui m’a permis de comprendre

physiquement comment un « Ayodhya » arrive… ! Perumal, qui a voulu venir à mon

aide, s’est fait agresser par une trentaine de créatures, et je n’ai rien pu faire

d’autre qu’appeler le calme et l’annulation de cette atmosphère démente, jusqu’à ce

qu’ils soient tous repartis…