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*21-2-1994, Auroville :
Le jour de Ta fête…
Je suis à mon poste dés 5 heures, et bientôt JYL vient me rejoindre…
… Madanlal fait porter un ananas et des fraises fraîches, venus de Bangalore, à
chacun de nous… !
… Des masses de visiteurs…
*23-2-1994, Auroville :
Les fourneaux sont en marche depuis hier soir, pour un premier essai (pour la fonte
des hublots de verre de couleur orangée qui devront être placés dans la coque
extérieure, derrière les disques d’or)…
… Ce soir, le tapis est enfin en place : c’est une merveille !
*24-2-1994, Auroville :
Il y a tellement à faire, et l’on travaille en courant, sur un champ… d’obstacles et de
mines !
Mais il y a cet immense cadeau de douceur et de pure beauté entière qu’est la
Chambre enfin révélée, après la pose du tapis : the Mother’s lap !
Et pourtant, les confusions et les démissions et les mauvaises humeurs fusent et
Asha se retire du travail et John H est mal fichu…
… Madanlal a organisé un déjeuner spécial chez lui à Pondy, où il a convié comme
les veines et les artères profondes de toute une réalité de ce pays devant Toi, en
relation avec Toi : Karan Singh et les membres du Governing Board, plusieurs
donateurs, plusieurs membres de l’Ashram et tous les Trustees… Toine, Arjun et
moi nous y rendons en compagnie de Kamala et K.T, et en revenons vers 15
heures, et c’est de nouveau la course…
… Un vilain épisode avec un groupe de visiteurs particulièrement grossiers et
revendicateurs se termine par une autre dispute avec L.N ; pour lui, mon
orientation qui consiste à tenter d’établir la nécessité du choix et d’une certaine
préparation individuels dans l’approche de l’expérience que la Chambre peut donner
à chacun, est une aberration ; selon lui, quiconque se présente doit pouvoir entrer…
Cela serait peut-être valide, dans un autre âge – du passé lointain ou de l’avenir –
mais certainement pas dans ce présent : nous serions inondés !
Quoiqu’il en soit, c’est l’un de ces moments, assez fréquents désormais, où je suis
mené à me poser la question : faut-il laisser chacun faire l’expérience de ses
propres inclinations, quelles que soient les conséquences pour l’ensemble et à long
terme, à ce stade crucial de l’émergence de Matrimandir dans la conscience
collective du monde ?
Faut-il laisser faire, ou persévérer ?
Où est le vrai chemin ?
Jusqu’à présent, chaque fois que la question se pose ainsi et que la suit le temps de
la décantation, le sens demeure que, oui, cette orientation qui me détermine est
souhaitée, et soutenue, du dedans et d’en haut…
*9-3-1994, Auroville :
Tous ces jours ci, je ne trouvais plus le temps d’écrire ; les moments de la soirée
où j’avais l’habitude de prendre ces quelques notes, étaient réservés à C et R ; C,
qui marche et progresse et grandit, et R… qui suit !
Ils sont repartis dimanche…