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“One went to the door of the Beloved and knocked.
A voice asked: “Who is there?”
He answered: “It is I.”
The voice said: “There is no room here for me and thee.”
The door was shut.
After a year of solitude and deprivation this man returned to the door of the
Beloved. He knocked.
A voice from within asked: “Who is there?”
The man said: “It is thou.”
The door was opened for him.”
(- Rumi -)
*2-8-1976, Auroville:
Satprem m’a dit, alors que je le regardais sans sourire, à demi révolté, nos mains
serrées : « Il faut du temps pour apprendre que l’on aime et qu’on est aimé. »
*9-8-1976, Auroville :
C’est très difficile de comprendre ce qui se passe. Il y a un grand poids.
La bataille est certainement très lourde. Mais quelle bataille ?
Quelque chose d’immense doit se faire. Et nous ne sommes même pas capables de
participer.
*13-8-1976, Auroville :
Gratitude infinie pour tout ce que Tu m’apprends de Toi.
Aspiration à Te comprendre mieux, à m’unir à Toi.
*28-8-1976, Auroville :
Oui, aimer de Ton amour véritable est le plus grand bonheur, la joie la plus
comblante et tous les manquements à cet amour sont d’obscures laideurs que Ta
Grâce ne cesse d’effacer…
*18-9-1976, Auroville :
La seule chose qui me tirerait hors du chemin serait l’impulsion à la vie sexuelle,
« purement », crûment… cette vie sexuelle qui a été pour moi comme un second
destin – cet état de l’être qui approche sexuellement tous les corps n’a pas renoncé
à sa propre réalisation, car il n’a pas encore compris quelle serait la nature du
changement ni en quoi cela le concernait directement ; il se sent plutôt concerné
jusqu’à présent par un progrès qui consiste à s’accepter de plus en plus pleinement
et trouver en soi-même une sorte de joie d’être ce qu’il est, se délivrant des peurs
d’une morale honteuse et coupable…
« C’est avec le sens de la séparation que sont venues la douleur, la souffrance, la
misère, l’ignorance, toutes les incapacités. C’est avec le don de soi absolu, l’oubli de
soi dans une consécration totale, que la souffrance disparaît et qu’elle est
remplacée par une joie que rien ne peut voiler. Et c’est seulement quand cette joie
sera établie ici, dans ce monde, qu’il pourra vraiment être transformé et qu’il y aura