Background Image
Table of Contents Table of Contents
Previous Page  199 / 216 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 199 / 216 Next Page
Page Background

Article technique

Mars 2016

197

www.read-eurowire.com

Ces résultats sont en ligne avec l’attente

selon laquelle il est plus difficile d’allumer

un feu durable dans le cas d’un isolement

ou d’articles fabriqués avec des matériaux

ignifuges.

En outre, les données montrent que pour

les matériaux moins ignifuges, à savoir,

pour l’échantillon HB-1 dans ce cas, la

situation réciproque est également vraie.

Cette observation peut être facilement

expliquée par le fait qu’en dessous d’un

niveau minimum de résistance à la

flamme, lorsque des matériaux plus épais

s’enflamment et alimentent une flamme

durable, ils vont tout simplement brûler

plus longtemps en raison de la plus

grande masse de matière inflammable

disponible.

Pour les deux cas avec la formulation HB-1,

les échantillons de fil brûlent tout au long

de l’indicateur ne laissant aucune longueur

non carbonisée.

L’effet de l’épaisseur d’isolation sur le

comportement au feu peut également

être exprimé par la longueur non

carbonisée des échantillons comme

illustré à la

Figure 2

.

Les résultats ne sont présentés que pour

les échantillons évalués conformément à

la spécification VW-1 puisque l’échantillon

évalué au moyen de la combustion

horizontale brûle sur toute la longueur

du fil en ne laissant aucune partie non

carbonisée.

On a vu que pour les deux formulations,

la

longueur

non

carbonisée

est

supérieure pour l’échantillon plus épais,

ce qui indique une meilleure résistance

à la flamme avec l’augmentation de

l’épaisseur.

Les

données

suggèrent

également que l’échantillon VB-1 soit

meilleur que l’échantillon VB-2 quant à la

résistance à la flamme comme le témoigne

la longueur supérieure non carbonisée et

la durée de la combustion inférieure.

3.2 Effet du type de conducteur (solide

par rapport à toronné)

Même si une étude systématique de l’effet

de l’épaisseur d’isolation sur les propriétés

de combustion pour les fils de basse

tension ne sont pas disponibles dans la

littérature, des études similaires ont été

menées pour d’autres articles ignifuges,

un exemple est représenté par les tissus

de tapisserie ou des vêtements pour les

enfants

[3]

.

La comparaison de ces études avec les

fils ignifuges doit être effectuée avec

une certaine prudence, car la présence

d’un

conducteur

métallique

avec

une

conductivité

thermique

élevée

fournit

une

dissipation

thermique

pour l’isolement chaud et complique

davantage la compréhension des effets de

différentes structures et des paramètres

géométriques de la couche polymérique.

Cette étude analyse un autre aspect du

conducteur, à savoir, la comparaison

entre le conducteur solide par rapport au

conducteur en cuivre toronné, en ce qui

concerne son effet sur le comportement

de combustion du fil.

La

Figure 3

montre l’effet du type de

conducteur sur la durée de combustion

pour la totalité des formulations dans

un essai de combustion VW-1 pour une

épaisseur d’isolation de 30 mil. Pour les

deux compositions évaluées au moyen de

la combustion verticale, la flamme s’éteint

beaucoup plus tôt pour le conducteur

solide que pour le conducteur toronné,

ce qui indique que l’utilisation d’un

conducteur solide offre une meilleure

résistance à la flamme pour les fils.

Une raison possible pouvant justifier la

performance supérieure du système avec

un conducteur solide peut être due au

contact étroit avec l’isolement, en agissant

ainsi comme un meilleur dissipateur

de chaleur du polymère. D’autre part,

pour les conducteurs toronnés, les vides

entre la couche polymérique et le cuivre

solide font office d’isolant thermique

et ils retiennent donc plus de chaleur à

l’intérieur du polymère.

La différence est significative puisque la

réussite de l’essai de combustion VW-1

exige une durée de combustion inférieure

à 60 secondes pour les échantillons.

Pour les deux formulations classées

avec combustion verticale, lorsqu’un

conducteur toronné est utilisé, les

échantillons dépassent la limite maximale

de la durée de combustion, en faisant ainsi

échouer l’essai.

En fait, pour l’échantillon VB-2 la longueur

entière du fil est consommée sans laisser

aucune couche non carbonisée (voir la

Figure 5

). D’autre part, les structures avec

des conducteurs solides passent l’essai

VW-1 avec des marges confortables.

Les données relatives à la durée de la

combustion illustrées à la

Figure 3

pour les

échantillons HB-1 pourraient également

être plutôt trompeuses sans tenir compte

du fait que, pour les deux cas (conducteur

solide et toronné), les fils brûlent à

travers l’indicateur, en ne laissant aucun

échantillon non carbonisé.

Il est intéressant de noter que, bien que

l’échantillon toronné VB-1 brûle pendant

une longue période (>60s), il laisse

toutefois une couche non carbonisée

importante après l’extinction de la flamme.

L’effet du conducteur solide par rapport

au conducteur toronné pour les épaisseurs

isolantes de 60mil est illustré à la

Figure

4

. Comme on l’a vu pour les épaisseurs

de 30mil, les deux échantillons de

conducteurs solides et toronnés HB-1

brûlent complètement sur la totalité de

leur longueur.

Il en est de même pour l’échantillon VB-2

avec conducteur toronné. Les résultats

montrent encore une fois qu’avec une

formulation et une géométrie identiques,

les conducteurs toronnés présentent une

performance ignifuge inférieure.

Pour les mêmes essais de combustion

VW-1 effectués pour comparer l’effet du

Formulation

LOI, %

HB-1

24

VB-1

27

VB-2

27

Figure 5

:

Effet du type de conducteur sur la couche non carbonisée pour différentes formulations

Tableau 2

:

Indice Limite d’oxygène des formulations ignifuges étudiées

Conducteur solide - 30 mil

Conducteur toronné - 30 mil

Conducteur solide - 60 mil

Conducteur

toronné - 60 mil

Couche non carbonisée (mm)