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Et ainsi il arriva que, durant une période assez longue, son culte fut considéré
comme l’un des cinq chemins reconnus pour atteindre et réaliser le Divin, les
quatre autres étant ceux de la Shakti, de Vishnu, de Shiva et de Surya.
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Nombreux sont les noms utilisés pour s’adresser à Ganesha et l’invoquer et des
myriades de contes le décrivent et dépeignent ses différents traits et capacités –
un farceur, un instrument habile et rusé de la volonté supérieure, ou une sombre
et menaçante force contraire, une immuable obstruction, ou encore un ami,
compagnon et protecteur, un grand roi de sagesse, un porteur de provende et de
prospérité…
Il y a également plusieurs « émanations » du seigneur Ganesha selon les âges et,
dans l’âge présent il chevauche un petit rat (une musaraigne serait peut-être plus
exacte), symbolisant l’action de fouiller et fouiner en creusant dans les lieux
obscurs, ainsi que la sagacité qui accumule et met de côté ses réserves et un élan
irrésistible pour constamment avancer quelle que soit la résistance.
Longtemps dans le passé le seigneur Ganesha n’était apparemment qu’un
observateur silencieux des pratiques et des évènements, témoin d’innombrables
prières, injonctions, supplications, subterfuges et prostrations qui jalonnent les
relations entre les être humains et les puissants dieux et déesses.
Et peut-être c’est ainsi qu’il développa sa connaissance et sa compréhension à la
fois de la nature humaine et de celle des dieux.
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Sri Aurobindo n’a mentionné le seigneur Ganesha que comme celui qui dissout les
obstacles par la force de la connaissance.
Mère a raconté plus tard comment Elle est entrée en rapport direct à plusieurs
occasions avec Ganesha – il Lui apparut la première fois dans sa forme dorée lors
d’une méditation qu’Elle donnait régulièrement et à laquelle divers dieux et
déesses venaient discrètement assister.