Groupe Crédit Coopératif - Document de référence 2018

RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE

RAPPORT DE GESTION

RAPPORT FINANCIER

ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES Déclaration de performance extra-financière

2.2.2.3

Un engagement coopératif & RSE évalué et prouvé

l’impact de ces risques et opportunités sur les clients dans leurs ● activités spécifiques, avec des répercussions sur leur profil de risques bancaires ; l’évolution de la réglementation internationale et française ● concernant les activités bancaires. Les lignes directrices publiées sur la politique de crédits et d’investissements rappellent la vocation première du Crédit Coopératif en matière de financements, et définissent des principes et limites d’intervention vis-à-vis de certains secteurs sensibles ou controversés, dans une logique de discernement autorisant des dérogations encadrées. Une approche par les risques Le risque environnemental peut provenir notamment des effets du réchauffement climatique et de la raréfaction de ressources naturelles. Si ses effets directs sur le fonctionnement opérationnel de la banque sont limités, ils peuvent affecter certaines clientèles exposées ou dépendantes de l’économie carbonée, et se traduire par une évolution du risque de défaillance. La banque appréhende donc le risque environnemental essentiellement au travers de ses financements et de sa gestion d’actifs pour compte de tiers. En parallèle des différentes natures de risques bancaires, la vocation du Crédit Coopératif et la nature de son fonds de commerce l’invitent à une vigilance particulière vis-à-vis des risques sociétaux et à une approche de durabilité. Le principe d’intérêt général, et dans une certaine mesure, le principe de précaution, sont pris en compte dans la sélection et le développement de nouveaux secteurs de clientèle, ainsi que pour la mise en marché d’un nouveau produit, pour lequel la bonne adéquation entre besoin et compréhension du client est évaluée. Afin de permettre au Crédit Coopératif de faire vivre la relation partenariale qu’il entretient avec ses clients-sociétaires, il s’est doté d’une structure, le Conseil national du Crédit Coopératif (CNCC). Les instances coopératives qui composent le CNCC visent à réunir au niveau national comme territorial, des sociétaires pour leur permettre de s’exprimer sur leurs attentes, les orientations de la banque et sa politique de développement. Le collège territorial rassemble aujourd’hui 518 Conseillers bénévoles au sein de 48 Conseils locaux au niveau de ses Centres d’affaires, 1 Conseil de l’E@gence et de 16 Comités de Région. La composition du Conseil national du Crédit Coopératif reflète les principaux secteurs d’activité des sociétaires du Groupe Crédit Coopératif. L’Assemblée générale du Conseil national du Crédit Coopératif regroupe ainsi des représentants nationaux des mouvements de sociétaires du Crédit Coopératif et de représentants régionaux (les présidents des Comités de région du Crédit Coopératif). Une conférence des présidents des Comités de Région et un bureau du CNCC viennent compléter cet ensemble. Le Conseil national du Crédit Coopératif est représenté au sein du Conseil d’administration par une administratrice et un censeur. L’ensemble de ces actions s’inscrit dans une volonté de renforcer la pédagogie sur le statut coopératif de la banque auprès des collaborateurs, des clients (sociétaires ou non), des agences de notation, des régulateurs, etc. Le Crédit Coopératif affirme sa différence coopérative

Afin de se prémunir de tout risque opérationnel, mais également réputationnel en matière de RSE, la prise en compte des impacts positifs et négatifs des activités du Crédit Coopératif sur la société et l’environnement, et la responsabilité qui en découle, sont appréciées à la fois dans l’exercice des métiers bancaires et en tant qu’entreprise coopérative. Éclairé par les recommandations de la norme ISO 26000, le référentiel d’engagements RSE du Crédit Coopératif, adopté en 2016 par le Conseil d’administration, identifie trois domaines de responsabilité : responsabilité bancaire : ● financer une économie durable, au service des projets des femmes £ et des hommes, dans le respect de leur environnement, assurer une transparence des flux financiers, £ agir avec responsabilité et discernement dans les décisions de £ crédit, les pratiques financières et l’offre commerciale ; responsabilité coopérative : ● construire et animer un dialogue de qualité avec nos clients, £ renforcer la coopérative en conjuguant performance économique £ et juste répartition de la valeur créée, renforcer la participation des sociétaires au fonctionnement de la £ banque, dans sa gouvernance et la construction de son offre ; responsabilité d’entreprise : ● favoriser la diversité, l’égalité des chances et la promotion sociale £ des salariés, contribuer au développement durable par une politique £ d’accessibilité et d’achats responsables, maîtriser les consommations et réduire l’empreinte £ environnementale directe des activités de la banque, soutenir par le mécénat les projets innovants de l’ESS au service £ des personnes et de leur environnement. La démarche de RSE et son évaluation sont coordonnées par la Direction de la Vie sociale, coopérative et RSE, rattachée à la Direction de la Stratégie et de la Communication coopérative, qui la représente au Comité de direction générale. Le suivi des actions de RSE est assuré par un référent dédié, au sein de la Direction de la Vie sociale, coopérative et RSE. La mise en œuvre des actions repose, de manière plus large, sur l’ensemble des directions du Groupe Crédit Coopératif. Preuve de cet engagement, des critères RSE sont intégrés dans le calcul de la rémunération variable des dirigeants mandataires sociaux. Une approche par les marchés Le Crédit Coopératif évolue dans un contexte marqué par des ruptures au plan économique, social et environnemental. Il a pour ambition d’accompagner les transitions nécessaires tout en exploitant les opportunités qui en découlent, par une vigilance accrue sur le choix des activités et projets qu’il finance, une offre adaptée, et des pratiques bancaires responsables. Plusieurs tendances affectant l’environnement des activités bancaires sont à prendre en compte : les déséquilibres sociaux provoqués par certains excès de l’économie ● de marché et sa financiarisation croissante ; les limites de certaines ressources naturelles, l’évolution du coût des ● énergies et le réchauffement climatique ;

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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2018

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