Quelle ville?

Même si les motivations et le mouvement initiaux de don de soi et d’aspiration de la part de la personne concernée étaient réels, la pression des familles et du milieu social, directe ou habituelle et atavique, bientôt altérait et influençait les ajustements successifs à cette réalité tellement plus complexe et riche de possibilités.

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Car la proximité physique des villages est, depuis la première heure, une constante déterminante sur tous les plans de la vie collective.

Il s’agit d’une influence mutuelle de chaque instant, à laquelle alors s’ajouta graduellement celle des prospecteurs et spéculateurs et gens d’affaire et autres opportunistes attirés, mobilisés ou générés par la vague de développement qui s’est alors emparé de tout le pays. Par une sorte de force sournoise de persuasion s’exerçant latéralement de tous côtés, à travers les mentalités participantes – celle de la bureaucratie gouvernementale comme celle des propriétaires terriens locaux, ou celle de nouveaux arrivants plus « raisonnables » et pragmatiques –, un glissement se produisit dans l’adhérence aux lois intérieures de Sa ville, une sorte de démission, ou de dégringolade. Du rôle de gestionnaire à celui de propriétaire, dans des circonstances extrêmes de vulnérabilité ou de pénurie, le pas se franchit sans s’en rendre vraiment compte, avec des conséquences entraînantes pour la vie intérieure de la communauté.

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