Quelle ville?

Ces terres, qu’Elle disait appartenir au Suprême, n’étaient-elles pas, en fait et pratiquement, les « nôtres » ? Ces maisons, ces biens, ces édifices, ces équipements, créées ou acquis pour le bien de tous, comme des œuvres d’art et des offrandes, n’avaient- ils pas de la valeur marchande ?

*

Lorsque l’on déclare que ceci – cette terre, cette maison, ce temple, cette bicyclette – appartient au Divin, est la propriété du Suprême, quand on le dit avec sincérité, dans un acte conscient de lien, de yoga, l’on place effectivement ce bien sous le déterminisme de la seule liberté véritable, celle de la vraie conscience.

C’est ce qu’Elle avait fait.

C’est ce qu’Elle nous apprenait à faire, en tout et pour tout et tout le temps.

Nous ne sommes alors que les gardiens et les heureux utilisateurs.

*

L’on s’en remet à la Grâce.

C’est-à-dire que l’on remet le bien, quel qu’il soit, et la relation que l’on a avec ce bien, et les circonstances attenantes, et la destinée, tout ce qui concerne ce bien, à la Grâce, au déterminisme suprême : mais il nous faut l’activer, car toute négligence et tout mauvais traitement produit une interférence et un éloignement.

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