Quelle ville?

le totalitarisme, l’anarchie, l’égalitarisme, le révolutionarisme, et quelques autres – et, plus fondamentalement et urgemment, avec l’ego.

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La mentalité ordinaire offre une sorte de protection contre l’inconnaissable.

Il est sans doute encore impossible pour un être né humain de ne pas en être investi, imprégné, pétri : c’est la cohésion de la séparation qui nous dit, « même si le Divin existe, Il est là-bas et nous sommes ici et nous devons nous débrouiller tant que nous sommes en vie », et tous nos contrats sociaux et toutes nos réglementations visent à pourvoir chaque personne des opportunités de contribuer à la société et d’en recevoir certaines garanties en retour. Pour cela, pense-t-on, ce n’est pas du Divin dont nous avons besoin, mais d’une société juste et bien équipée. Mais, se trouver seul devant le Suprême, attendre tout de la Grâce, apprendre à ne dépendre de rien d’autre que d’Elle – dans la vie même, et pour la vie même du corps… ? Est-ce bien raisonnable ? N’est-ce pas plutôt une sorte de fuite, ou d’imagination prématurée ?

Alors, petit à petit, les calculs et les prévisions et les précautions et les prévenances reprenaient pied.

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Selon cette mentalité ordinaire, qui est celle du troupeau, le premier devoir de toute société est de faire front à l’inconnu en comptant sur ses propres forces.

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