Journal C'est à Dire 251 - Février 2019

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25 février 2019 N° 251

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

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S O M M A I R E

La zone commerciale s’étend. Une grande surface dédiée aux produits bio rempla- cera le site de La Poste à Morteau. (page 4) Espèces en danger. Plus de 40 espèces de plantes sont menacées de dis- parition dans notre région. Deux ont déjà disparu. (page 15) Le groupe scolaire fait débat. Sur le Plateau de Maîche, les maires montent au créneau pour défendre leurs petites écoles. (page 28) Arçon : le projet éolien contesté. Un vent de colère souffle sur les crêtes entre Arçon et Maisons-du-Bois-Lièvremont. (page 33)

(Dossier en pages 19 à 25)

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R E T O U R S U R I N F O

Ceux qui n’ont pas froid aux yeux

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Les collégiens de Morteau champions de France de cross

Stop ! La France silencieuse en a ras le bol. Depuis la mi-novembre, chaque samedi apporte son lot de dérives, voire d’abominations dans le cortège de plus en plus maigre des gilets jaunes. Les vrais, ceux qui croient en leur cause première (le pouvoir d’achat, sans doute est-il bon de le rappeler…) ne sont plus audibles. Les autres, ceux qui restent, anti- républicains, gauchistes, anarchistes et autres fascistes d’extrême droite sont devenus la lèpre d’un mouve- ment qui a perdu tout son sens. Les attaques monstrueuses aux sym- boles d’unité du pays - ça a com- mencé par le saccage de l’Arc de triomphe, ça s’est poursuivi jusqu’à la profanation de l’Histoire de France avec les inscriptions antisémites et les attaques infâmes contre le phi- losophe Alain Finkielkraut - sont certes le fait d’une minorité de cri- minels verbaux abrutis par les réseaux sociaux, mais elles montrent l’état de délabrement de l’unité natio- nale. Les ultras ont donc fini par totalement décrédibiliser un mou- vement social dont les revendica- tions tous azimuts brouillent le mes- sage premier. Le comble du ridicule a sans doute été atteint le week- end du 17 février où une des porte- parole du mouvement, la médiatique Ingrid Levavasseur a dû être pro- tégée par les forces de l’ordre pour quitter le mouvement sous les insultes. Il reste désormais à espérer que cette France silencieuse se réveille désormais pour prendre le dessus sur ces tentatives aussi pathétiques et qu’effrayantes des plus radicaux de créer le soulève- ment populaire et l’insurrection géné- rale. L’un de ces inconscients annon- çant même une prochaine tentative de coup d’État lancée par de sup- posés paramilitaires à sa botte ! On pourrait rire de ces attitudes irres- ponsables s’il n’y avait pas une frange de la population assez bête pour abonder dans le sens de ces dangereux meneurs. Et surtout, si on n’en rit plus du tout, c’est que les revendications constructives ont très vite laissé la place à des dis- cours dont le seul objectif est de déchirer le contrat social qui unit la République à ses citoyens. Le mou- vement des gilets jaunes est en train de se suicider. Dommage pour ses fondateurs. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Ont collaboré : S. Garressus, N. Prétot. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Février 2019 Crédits photos : C’est à dire,Milani-Beaudoin, B.V.M., Casa Andaluz, J.-C. Delacour,Ville de Morteau. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

E n juin dernier, le journal C’est à dire avait présenté le plon- geur “fou” du Saut du Doubs, alias Robin Georges. Pro- fessionnel de la haute voltige, le jeune homme originaire de Haute- Savoie avait réalisé un salto depuis la chute, d’une hauteur de 21 mètres. Il a récidivé le 31 janvier dernier sous la neige ! Sa prouesse a été filmée et photographiée. “Les conditions étaient idéales, explique Robin. Je craignais un peu le point de départ, qu’il y a ait de la glace, mais avec la neige c’était parfait. On a posé une serviette de bain

au point de départ pour ne pas glisser” dit-il. Il a enchaîné trois sauts, son collègue Cyril Michel deux. Ce plongeon a été réalisé pour Loly Geoffray, une jeune fille âgée de 16 ans atteinte de muco- polysaccharidose Sanfilippo. Elle ne parle plus, ne marche plus et vit dans une coque. Loly est prise en charge en Institut médico-édu- catif et vit à Annecy. Une cagnotte a été mise en place pour récolter des dons et aider la jeune fille en payant ses traitements et acces- soires pour lui faciliter la vie (www.leetchi.com, Loly Geoffray). n

J our de gloire le 27 janvier dernier pour le collège Jean- Claude Bouquet de Mor- teau-Villers-le-Lac qui emmenait deux délégations aux champion- nats de France de cross. Après des épreuves départementales et régionales brillamment menées, deux équipes s’étaient qualifiées pour la phase finale des cham- pionnats de France U.N.S.S. de la discipline : une équipe de ben- jamins (classes de 6 ème -5 ème ) et une équipe de minimes (4 ème -3 ème ). Les benjamins ont réussi la prouesse du week-end en termi- nant sur la première marche du podium, champions de France de cross-country, “au terme de courses parfaitement maîtrisées” note l’encadrement présent à Bor- deaux. “Le classement par équipe prend en compte les résultats des 5 meilleurs coureurs sur les 6 au

Les deux équipes avec leurs profs d’E.P.S. accompagna- teurs. Au premier plan, l’équipe championne de France.

départ” précise Vincent Busch, un des professeurs d’E.P.S. accompagnateurs de l’équipe championne qui était composée de Morgane Bonnin, Fiona Lau- rent, Chloé Jeannenez, Aurèle Cuenot, Timéo Ligier (qui termine 3 ème de la course) et Léo Carlier. Les minimes n’ont pas démérité en terminant 20 èmes sur les 80 équipes présentes. L’équipe, éga- lement mixte, était composée de

Garance Rollet, Gabrielle Charnay, Fantine Gachod, Enzo Zaklinsky, Alexis Nappey, Tom Demougeot et Baptiste Barthod-Michel. “ Notre association sportive compte 300 licenciés sur les 2 sites (Morteau et Villers), et participe tous les mercredis à des rencontres locales, départementales ou plus” précise Vincent Busch, fier de ses jeunes troupes. n

Robin Georges et Cyril Michel ont plongé depuis la cascade du Saut du Doubs enneigée, pour la bonne cause. (photo J.-C. Delacour).

Ils achètent 865 000 euros les 55 hectares en zone comté

L e feuilleton autour de la vente de foncier agricole à Avou- drey est terminé. Le tribunal de Besançon a, mi-janvier, validé l’offre de rachat de 55 hectares de terrain (et unemaison) proposée par trois agriculteurs. Il a donc recalé celle proposée par la com- munauté de communes des Portes du Haut-Doubs, appuyée par la Chambre d’agriculture, de 10 000 euros inférieure (855 000 euros). Aucun appel ne devrait être déposé. Rappelons que le dossier avait échappé à la société d’aménagement foncier et d’établissement rural (S.A.F.E.R.) qui a perdu sa capacité de révision des prix dans le cadre de la liqui- dation judiciaire. Les trois agriculteurs, deux d’Épe- nouse, un de Naisey-les-Granges, récupèrent donc une partie des

terrains de l’ex-G.A.E.C. Boillin liquidé. “Je déplore la décision du tribunal, commente Albert Gros- perrin, président de la C.C.P.H.D. C’était une occasion unique pour la communauté de communes de posséder du terrain afin d’installer de jeunes agriculteurs et créer un espace de circuits courts avec 4 emplois à la clé. On s’incline. Là, c’est l’argent qui a commandé” dit-il. Les nouveaux propriétaires n’ont pas souhaité apporter de commentaires. Ils pourraient ins- taller un jeune agriculteur. La pro- fession qui se disait inquiète de la flambée du prix à l’hectare devra en tirer les conséquences. Cette vente pourrait en effet faire office de référence en termes de prix. Un lot de consolation : ces terrains restent dans le milieu agricole. Ils ne seront pas bétonnés. n

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La justice valide l’offre de rachat des terrains d’un G.A.E.C. liquidé à Avoudrey (photo archive Càd).

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V A L D E M O R T E A U

Un grand magasin bio à la place de La Poste Morteau La commission départementale d’aménagement commercial a donné son feu vert au projet de réhabilitation de l’ancien site de La Poste. Deux projets commerciaux sont validés.

Q uelques semaines seulement après le déménagement de l’ancien centre local du courrier de Morteau, le bâti- ment était démoli. Sur ce terrain de près de 3 000 m 2 , deux nou- veaux projets commerciaux vont voir le jour. D’une part l’exten- sion du magasin Centrakor, dont la surface de vente aug- mentera de 457 mètres carrés. “La surface de vente totale de Centrakor passera à

1 951 mètres carrés ” indique le porteur de projet. Trois ou qua- tre nouveaux salariés viendront renforcer les effectifs du maga- sin. L’extension de Centrakor permettra à l’enseigne notam- ment de proposer de nouvelles gammes de produits comme le petit ameublement. Le deuxième projet, c’est la créa- tion d’un nouveau magasin bio de 700 mètres carrés de surface de vente à l’enseigne “Les comp- toirs de la bio”. “C’est un grou- pement d’indépendants de la

bio qui compte environ 130 magasins s en France. Ce réseau se développe par l’intermédiaire de chefs d’entreprise indépen- dants.” Que trouvera-t-on dans ce nouveau magasin bio ? “De l’alimentaire, avec des produits frais, des produits régionaux et locaux, mais pas que. Il y aura aussi beaucoup de produits en vrac, y compris non alimen- taires : produits d’hygiène et d’entretien, et également un gros rayon compléments alimen- taires” présente l’investisseur.

Le nouveau magasin sera construit dans la continuité de Centrakor.

centrale de production de froid au C02 (pas de gaz à effet de serre) et de récupération de cha- leur pour le chauffage. Après le feu vert de la commis- sion départementale d’aména- gement commercial, les inves- tisseurs attendent la validation du permis de construire. Les travaux doivent démarrer dès cet été pour une ouverture espé- rée de ces deux nouvelles sur- faces de vente avant les fêtes de fin d’année. Avec ces deux nouveaux com- merces, c’est une nouvelle friche industrielle de Morteau qui dis- paraît au profit de l’activité commerciale. La zone commer- ciale de Morteau continue son extension. Elle n’a plus grand- chose à envier aux zones péri- phériques pontissaliennes. n J.-F.H.

Si “Les comptoirs de la bio” ont décidé de s’implanter sur la zone commerciale de Morteau (alors qu’un autre magasin bio est déjà installé non loin de là et que les grandes surfaces continuent à développer leurs

c’est pour répondre à cette demande que ce projet existe.” Ce futur magasin qui promet des prix compétitifs annonce aussi des services en plus comme la présence d’une natu- ropathe par exemple. “Ce ne

rayons bio), c’est parce que ce secteur d’acti- vité est en plein essor. Sur le plan national, le marché du bio repré- sentait 6 milliards d’euros de chiffre d’af- faires, il pèsera 10 mil-

sera pas un super- marché de la bio. L’approche client sera personnalisée, l’am- biance soignée et le niveau de conseil à la hauteur” promet le porteur de projet.

“Il y a un vrai potentiel et de la place pour tout le monde.”

Une douzaine de nouveaux emplois sont à la clé. Devant le magasin, 34 places de parking seront aménagées. Le bâtiment sera équipé de panneaux solaires qui lui permettra de fonctionner une partie de la journée en autoconsommation, d’éclairage naturel et Led, d’une

liards d’ici l’année prochaine. “Il y a un vrai potentiel et de la place pour tout le monde estime le porteur de projet. L’ouverture de ce magasin permettra d’élar- gir l’offre. Le bio n’est plus l’apa- nage d’une certaine clientèle avertie. Il y a énormément de néo-consommateurs du bio et

Le secteur a bien changé depuis que les bâtiments Ruggeri ont déménagé.

Le nouveau centre de distribution postale est opérationnel Les Fins Les acteurs économiques locaux ont découvert le nouveau site Services-Courrier colis ouvert depuis le 23 octobre 2, rue des Artisans aux Fins. “Le personnel

bénéficie de meil- leures conditions de travail”, explique Charline Houdry, directrice de l’établissement Pays des Microtechniques. Les facteurs de l’établissement uti- lisent les nouveaux casiers hybrides modulaires.

L e déménagement forcé du centre de tri de Mor- teau aux Fins avait sus- cité pas mal de critiques des élus et des commerçants mortuaciens désormais contraints de “monter” jusqu’à la rue des Artisans aux Fins pour récupérer ou expédier let- tres et colis. Si elle est plus petite, la nouvelle plateforme qui s’étend sur 600 m 2 a été refaite à neuf dans l’ancien bâtiment de stockage de Jacoulot Primeur acquis ensuite par DidierMougin qui en est toujours le proprié-

taire. “Le personnel bénéficie de meilleures conditions de travail et on ne constate pas d’impact par rapport à l’organisation” , indique Charline Houdry, direc-

sente 40 000 plis sur tout l’éta- blissement dont 10 600 aux Fins et 1 000 colis dont 500 aux Fins. On réalise un chiffre d’affaires de 300 000 euros sur la plate-

trice d’établissement Courrier colisMorteau Pays des Microtech- niques. Cette entité s’étend sur quatre sites : Les

forme des Fins” , détaille la directrice. Cette présentation des locaux devant une trentaine de clients professionnels a per-

Quelques critiques ont été émises.

Fins,Morteau,Valdahon et Pier- refontaine-les-Varans. Soit un effectif de 115 personnes dont une trentaine basée aux Fins. “En volume d’activité, cela repré-

mis àNicolas Besozzi de rappeler l’évolution de La Poste avec la multiplication de nouvelles offres et de nouveaux services. Et d’évo- quer l’application de caisse Genius, la solution de commu- nication locale “Des clients dans monmagasin”, le dispositif “Veil- lez sur mes parents”, le portage de repas, de médicaments… Bruno Todeschini, le maire des Fins, annonce à son tour le projet de restructuration de la rue des Artisans voté récemment au conseil et programmé en 2019. Les facteurs disposent des nou- veaux casiers hybrides modu- laires pour préparer leurs tour- nées. Moins de mal de dos. En façade du bâtiment, le guichet pro est aussi accessible aux par- ticuliers comme le rappelle Char- line Houdry. De 74 boîtes pos-

tales, il n’en reste plus de 45, certains clients ayant décidé de s’en séparer, du fait de la distance ou inversement de la proximité. Quelques critiques sont énoncées sur l’exiguïté du nouveau local pro, le trop faible nombre de cha- riots et surtout sur l’absence d’une ouverture de porte auto- matique bien pratique quand on entre les bras chargés de colis. Espérons que le bon sens postal remédie à cette lacune. “Il y aura bientôt un nouveau numéro d’ap- pel pour les pros” , signale Char- line Houdry. n F.C.

Le centre de tri des Fins fonctionne depuis le 23 octobre dernier.

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V A L D E M O R T E A U

Leur hiver ensoleillé Ski La skieuse du Chauffaud Céline Chopard-Lallier, 2 ème de la Transjurassienne, retrouve des sensations après deux hivers manqués. Pierre Tichit pour sa première saison chez les seniors se rassure.

En bref…

l Architecture Un architecte-urbaniste ou paysagiste du C.A.U.E. (Conseil d’architecture, d’ur- banisme et de l’environnement sera à la dis- position du public pour conseiller sur tout projet de construction ou d’autocons- truction : le mercredi 6 mars à Morteau (15 heures à 17 heures) au 6, rue Barral et le mardi 26 mars à Maîche (15 heures à 17 heures) à la Maison des services 24, rue Montalembert Ces conseils sont sur mesure, neutres et gratuits. Prendre rendez-vous en téléphonant au 03 81 82 19 22. l Camping "# ! # "# "# # ! #"!# # # "! " " "! # "# !# " "! # " #" # "# # " !! ! " # "# # # l Exposition L’association Art et Foi Haut- Doubs a préparé une expo- sition artistique sur le thème “La Création : la Genèse, du big-bang au réchauffement climatique”, ouverte jusqu’au 3 mars prochain à la chapelle des Annonciades de Pontar- lier. Entrée libre. Renseigne- ments au 03 81 39 10 41.

E lle est prudente Céline Chopard-Lal- lier, humble égale- ment. Rencontrée quelques jours avant la Transjurassienne (10 février dernier) lors d’un entraînement sur la piste de fond du Gardot à Montlebon, la skieuse du Team Crédit Nordique Agricole s’in- terrogeait sur sa capacité à per- former sur les longues distances (68 km). Il faut dire que ses deux dernières saisons ont été pertur- bées par des ennuis de santé, notamment à un mollet. Ses doutes se sont envolés à mesure que les kilomètres ont défilé entre Lamoura et Mouthe : Céline a décroché la seconde place en 2 h 54 min 11 s derrière la référence Anouk Faivre-Picon (2 h 51 min 55 s) et devant Alicia Choron. Les trois font partie du même team : “Je ne m’y attendais pas et je suis heureuse puisque l’on partage le podium avec les filles du team. Pour ma première Transju, les conditions étaient parfaites avec un vent de dos et une neige supra glissante” témoigne après coup l’athlète déjà victorieuse des Foulées blanches (42 km). Après deux années en dents de

scie, Céline avait souhaité ne pas intégrer l’équipe de France “pour revenir sans trop de pression” dit- elle. Mission réussie. Licenciée au Ski-club du Val de Morteau, elle frappe à la porte d’une sélec- tion pour la Coupe d’Europe. L’étudiante en licence de com- merce à Annecy tentera de pré- server cette bonne forme jusqu’à avril, date de la fin des compé- titions. Début juin, il sera temps de reprendre le chemin des bancs de l’école… De son côté, le skieur mortuacien PierreTichit (21 ans) s’est débar- rassé - lui aussi - de certains doutes : “C’était ma première sai- son chez les seniors. Après des débuts difficiles, je suis bien revenu donc j’espère réaliser une bonne fin de saison.” Le Mortua- cien a terminé 10 ème de laTransju et obtenu une 7 ème place pas très loin de Maurice Manificat (médaillé de bronze en relais lors des J.O. de Pyeonchang) au pla- teau des Glières (Haute-Savoie). Du 26 février au 16mars, il défen- dra les couleurs de la France aux Mondiaux universitaires en Rus- sie. Avant ce départ, il donnait des cours de ski de fond au Gar- dot. La passion du fond jusqu’au bout… n

Céline Chopard-Lallier et Pierre Tichit.

Le français au quotidien pour les migrants du Haut-Doubs Au même titre que d’autres organismes mandatés par l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration, le G.R.E.T.A. du Haut-Doubs propose aux migrants différents modules d’ap- prentissage de la langue française. Formation

lification, option Français Langue Étrangère ouD.A.Q. F.L.E. “Le candidat s’inscrit alors dans une démarche d’in- sertion professionnelle. il est forcément inscrit à Pôle Emploi” , complète Béa- trice Lavier. Le D.A.Q. F.L.E. comprend 234 heures de cours dont un stage de 2 à 3 semaines en entreprise. Cemodule donne droit à une rémunération. “On organise quatre sessions à Pontarlier et àMorteau. On fonctionne sur la base de 12 personnes par groupe. C’est sou- vent complet. Quel que soit le dispositif, on est toujours positionné sur des for- mations individualisées avec des mises en situation concrètes. Au G.R.E.T.A., l’outil informatique est au cœur de la formation. On apprend aux stagiaires à se connecter sur les sites de Pôle Emploi, de la C.A.F., de l’assurance- maladie…” Chaque session se termine de façon très conviviale avec des échanges où chacun apporte des spécialités de son pays. “On s’est beaucoup inspiré du travail réalisé par Blandine Duquet, de l’association Repair, qui a écrit le livre de recettes “Le goût du partage.” La cuisine reste un exercice très for- mateur. Cela impose d’écrire une recette, d’aller chercher des ingrédients… On apprend en faisant.” À l’issue de chaque session, les candi- dats ont la possibilité de passer un diplôme d’étude en langue française validant leur niveau A1, A2, B1… n

L e parcours d’intégration du migrant débute à l’O.F.I.I. où il va bénéficier de plusieurs prestations d’accueil dont un test d’évaluation linguistique.À l’issue de cette première rencontre, il signera un contrat d’intégration républicaine ou C.I.R. avec l’engagement de suivre des formations favorisant son intégra- tion en France. L’apprentissage de la langue figure bien sûr au programme de ce parcours. L’objectif initial étant d’acquérir les bases du français pour se débrouiller dans la vie quotidienne.

personnes souhaitant se familiariser avec la langue deMolière. “Les migrants sont généralement orientés par l’O.F.I.I. Certains viennent par le biais des asso- ciations, du C.C.A.S., de Pôle Emploi ou même en direct” , note Bénédicte Lavier, secrétaire générale du G.R.E.T.A. du Haut-Doubs. Au sein du pôle langue placé sous la responsabilité deVanessa Raison, deux dispositifs sont proposés aux migrants. “Ils commencent en général par le Dis- positif de Formation Linguistique conçu

pour apprendre ou réappren- dre le français. Ce module comprend 180 heures de cours réparties sur dix semaines. C’est un enseigne- ment assez pragmatique avec des sorties organisées aumarché, à la bibliothèque.

“Cinq sessions sur les sites de

Cette formation de base peut s’étaler de 50 à 200 heures suivant le score obtenu au test linguistique. L’O.F.I.I. offre également la possibilité aux candidats

Morteau, Maîche et Pontarlier.”

Les stagiaires en Français Langue Étrangère doivent également faire un stage en entreprise.

d’améliorer la maîtrise de la langue avec des formations complémentaires préparant au niveau A2 nécessaire pour la carte de résident et B1 oral pour l’accès à la nationalité française. Le G.R.E.T.A. du Haut-Doubs qui intè- gre un pôle langue est ainsi habilité à accueillir des migrants et d’autres

Cette année, on propose cinq sessions sur les sites de Pontarlier, Morteau et Maîche” , détaille Sandra Monnet en charge de ce dispositif au G.R.E.T.A. du Haut-Doubs. Après avoir acquis les bases du français au quotidien, il est possible d’enchaîner sur le Dispositif en Amont de la Qua-

V A L D E M O R T E A U

T oujours surprenant d’expliquer au pays des gilets jaunes qu’on n’arrive pas à joindre les deux bouts en gagnant entre 7 000 et 8 000 euros par mois. Dumoins en Suisse. C’est pourtant l’une des raisons avan- cées par toutes ces familles qui ont fait le choix de venir s’installer en France où elles retrouvent un niveau de vie beaucoup plus aisé, leur per- mettant par exemple d’accéder à la propriété. Antonio Freitas et son épouse Patricia Lopes vivaient à Porto au moment où ils ont décidé de venir travailler en Suisse en 2008. Ils emme- naient, Etelvina, la maman de Patricia. “On s’est Après les autochtones et les Français venus hors de la Franche-Comté, le Haut-Doubs accueille une nouvelle population de fron- taliers composée pour l’essentiel d’étrangers résidents en Suisse. Ces frontaliers venus… de Suisse Migration

Les anciens pompiers tenaient leur assemblée générale Morteau

Après la lecture des rapports moral et financier, a eu lieu le renouvellement du comité. Fabrice Brot, Claudine Cognat et Gérard Cognat ont été recon- duits dans leurs fonctions. Phi- lippe Lambert lui, est nommé commissaire aux comptes. L’association compte à ce jour 66 membres. “Tout ancien sapeur-pompier deMorteau sou- haitant rejoindre le groupe d’amis sera le bienvenu” note Bernard Lambert. La soirée s’est poursuivie avec un convivial jambon, frites, salade. n

Le 9 février dernier, à Espace Morteau, s’est déroulée la première Assemblée Générale de l’Association des Anciens Sapeurs Pompiers de Morteau, en présence de du maire de Morteau.

37 membres de l’associa- tion étaient présents pour l’occasion “Bon nombre étaient excusés, cloués au lit par la grippe… D’autres trop éloignés avaient donné pro- curation pour les votes” précise Bernard Lambert, le président de cette nouvelle association. Bernard Lambert a débuté la

séance en demandant à l’as- semblée de respecter une minute de silence en mémoire de tous les sapeurs-pompiers morts en service commandé en 2018 et également en pensant aux trois Mortuaciens anciens pompiers décédés l’an dernier : Louis Grosso, Jean Mauvais et Adrien Bouhéret.

jours à Antonio que j’aimerais bien y habiter” raconte Patricia Lopes. Le rêve d’une maison abouti en juin 2017.Martin Antonio et Patricia se sont installés en juin 2017 dans leur joli pavillon avec leur fils Martin et sa grand-mère Etelvina.

est comme un poisson dans l’eau à l’école publique de Doubs. Sa grand- mère Etelvina, même si elle parle peu le français, se sent bien dans sa nou- velle demeure. Très bricoleur et élevé dans une ferme, Antonio peut enfin

établi à Payerne” , rappelle Antonio, 38 ans, qui occupe aujourd’hui un poste de responsable de dépôt dans une entreprise de construction bois. Si l’accès à un meilleur niveau de vie a participé à leur choix de migration

“Beaucoup nous imitent.”

L’association présidée par Bernard Lambert (en bas à gauche)

profiter des avantages d’un pavillon. “Le seul point négatif, c’est la difficulté à s’y retrouver dans les démarches administratives en France.” Antonio et Patricia savent déjà qu’ils passeront probablement leur retraite au Portugal mais pour l’heure, ils se sentent bien dans leurs habits de nouveaux frontaliers. n

en France, la raison principale est d’ordre scolaire. “Notre fils Martin qui a aujourd’hui 8 ans avait du mal à s’adapter au système suisse. On s’est même posé la question de revenir au Portugal mais entre-temps, on a eu la possibilité de s’ins- taller dans le Haut-Doubs. On venait souvent en courses ici et le coin nous plaisait. Je disais tou-

tenait sa première assemblée générale.

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V A L D E M O R T E A U

Pompiers, le jeu des chaises musicales Sécurité Des pompiers professionnels de la caserne de Pontarlier vont être affectés sur d’autres casernes de la bande frontière dans le cadre d’une nouvelle organisation.

En bref…

l Déneigement 69,657589/89 6 +)8976''8..8 61 96130,0#5.543849 1 829+64 /89285$8"95.9843952387/539/89436& 35022879829#07/1789/89+)6144-8 /89 %)817849 9 %)81784*9 84 '70'75-3657849019.0+63657849/84 78 &/8&+)6144-89/05(8239-$6& .8,8239/-285$879.817937033057 61&/8(6239/89.8179,65402"9#01& 35 18"9+0179019 67/52* l Maîche 69,657589/89 6 +)8"9(569. -36& #.5448,8239'1#.5+9 02+587"96 76+)83-9.89# 35,8239/89. 62& +582289,8215487589/89.69718 /849 7833849 '017 !%!!!%81704*9 849# 35,8234 /8(582/7023912896228 89/84 487(5+84938+)25 1849/89.69 5..8* .9843982(546$-9 9,0 829387,8 / 976'637587930139.89,63-758. 430+ -9/6249129(581 9# 35,823 (01-9 9.69/-,0.53502* l M.F.R. 0179+81 9 1592 617658239'64 '19644543879 9.69 0172-89'07384 01(873849/19 % -(7587"9.897-4861 /849 * * *9/89.697-$502907$62548 1289 613789 0172-89 '07384 01(873849.8946,8/59 %,6749/8 %)% !9 9 %)% !9/6249.849 * * *9/89.697-$5029 017$0$28& 762+)8& 0,3-*

C’ est une organisation interne aux soldats du feu qui doit être encore négociée lors d’un dialogue social, prévu fin février. La conclusion est vivement atten- due dans les équipes. Comme indiqué dans notre précédent numéro, les sapeurs- pompiers du Haut-Doubs - de Pontarlier en particulier - interviennent chaque jour un peu plus.Avec 2 800 interventions l’an dernier (+ 6% en un an), la hiérarchie a décidé d’adapter les besoins au niveau de la bande frontière. Ainsi, 3 pompiers professionnels sur les 47 que compte la caserne de Pontarlier doivent être mutés dans d’autres centres. Un poste pourrait

Il y aura du renfort dans les casernes du Haut- Doubs.

être créé à Maîche. Quant aux autres affec- tations, elles ne sont pas encore

Pour une meilleure agilité opérationnelle.

groupement sud. L’officier reconnaît que le Haut-Doubs est face à une rupture en matière de secours à la personne : “Nous connaissons des vraies difficultés à trouver des sapeurs-pompiers volontaires dispo- nibles. Nous sommes à une rupture où nous devons mettre deux éléments en parallèle : le réajustement des effectifs et en même temps nous recentrer sur notre cœur de métier.” Pour arriver à ces ajustements en per-

sonnel sur la bande frontière qui comporte 26 casernes de Chapelle-des-Bois au Russey (750 sapeurs), des études ont été réalisées. “Il ne s’agit pas de déshabiller Paul pour habiller Jacques mais d’être agiles sur l’ensemble du territoire” pré- vient l’officier. Le conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours (C.A.S.D.I.S.) prévu fin février devait trancher. n E.Ch.

ferons plus certaines interventions et oublier de signaler qu’il y auraminimum 5 pompiers supprimés à Pontarlier” dit ce dernier. La hiérarchie ne parle pas de suppression mais “d’adaptation aux besoins.”Tout est dans la nuance. “Nous sommes en plein cœur d’un dialogue social donc vous comprendrez qu’il faudra attendre la fin de celui-ci prévumi-février pour échanger sur ce sujet” prévient le commandant Emmanuel Honor, chef du

connues mais certains pourraient ren- forcer les centres de Besançon et deMont- béliard eux aussi confrontés à la hausse des sorties. Un autre part en retraite. Sous couvert d’anonymat, un pompier réagit : “Il est assez facile de faire peur à la population en disant qu’en raison de l’augmentation des sorties nous ne

Publi-information Des appareils plus performants et mieux remboursés Audition Nadler à Morteau vous propose une nouvelle gamme d’appareils auditifs. Ils sont discrets, connectés, et mieux remboursés. Du sur-mesure bien entendu.

Les appareils auditifs proposés par

Audition Nadler à

Morteau per- mettent de se connecter au téléphone et à la télévision.

L e confort des personnes souf- frant de surdité est au cœur des préoccupations de Fré- déric Nadler. L’audioprothé- siste installé depuis 17 ans àMorteau,

période d’essai” poursuit Frédéric Nad- ler qui suit ses clients. Audition Nadler, c’est aussi un dépis- tage gratuit des troubles auditifs. L’audioprothésiste préconise de ne pas attendre pour se faire dépister. “Il faut consulter dès les premiers symptômes. La baisse d’audition peut, par exemple, entraîner de l’acouphène.” Frédéric Nadler intervient aussi en préventif pour protéger les oreilles des professionnels qui travaillent dans un environnement bruyant. “On fabrique des bouchons d’oreille sur- mesure en favorisant certaines fré- quences en fonction des besoins.” Audi- tion Nadler est à l’écoute de vos oreilles n

à proximité d’Intermarché, est sans cesse à la recherche de solutions nou- velles capables de corriger avec pré- cision les troubles de l’audition. Parmi les gammes d’appareils auditifs qu’il

conseille à ses clients, certaines sont des concentrés de technologie. Les appareils auditifs nouvelle géné- ration sont à la fois discrets et connec- tés. Ils peuvent se gérer depuis une application smartphone. Le réglage

Bluetooth au téléphone portable, à la télévision” détaille Frédéric Nadler. Ce qui freine parfois les personnes malentendantes à choisir des appareils auditifs performants, c’est leur prix. Sur ce point, il y a du nouveau ! Le

plafond de remboursement de la Sécurité sociale vient d’être sensiblement relevé à la faveur des assurés. “En 2018, le remboursement moyen était de 500 euros par

est sur-mesure, au bénéfice du confort d’écoute de l’usager en fonction de l’environnement dans lequel il se trouve. “Le côté esthétique de ces appareils progresse au même titre que

“Ce sont plus que des

appareils auditifs.”

leur performance. En mode automa- tique, ils analysent eux-mêmes l’envi- ronnement sonore dans lequel évolue la personne, et adaptent le réglage. Ce sont plus que des appareils auditifs car ils peuvent aussi se connecter en

appareil. Il vient d’augmenter de 30%” annonce FrédéricNadler.À cela s’ajoute le remboursement de la mutuelle.Au final le reste à charge est moins élevé pour l’usager. “Les appareils sont garan- tis quatre ans, et ils sont assortis d’une

Audition Nadler, c’est un dépistage, des appareils d’amélioration de l’audition, des appareils de protection auditive. Un service sur mesure.

V A L D E M O R T E A U

La supérette aux couleurs du Portugal Morteau “Supermercado Les produits du Portugal” a ouvert son septième magasin en haut de la Grande rue à Morteau où l’on trouvait jadis l’épicerie Garessus. Retour aux sources alimentaires.

Les spécialités portugaises au menu de la Lusitanie Morteau

et légumes, fromages, vins, Porto, bières Super Bock, Sagres… Tout n’est pas encore finalisé dans l’aménagement de ce magasin de 300 m 2 qui propo- sera prochainement un service de plats à emporter avec des spécialités portugaises à base de viande et de poisson. Marco préposé à la cuisine prépare déjà des pâtisseries comme les petites “natas” qui s’apparentent à nos croissants. Le rayon sur- gelés au fond du magasin est empli de victuailles très appré- ciées au Portugal : cochons de lait, poissons, beignets, poulpes, choux. L’embarras du choix. “On propose bien sûr des vins por-

S itué sur la R.D. 437 au rond-point dumusée de l’horlogerie, ce restau- rant bénéficie d’un très bel emplacement, incontourna- ble quand on sort de Morteau pour se rendre en direction de Montbenoît et Pontarlier.À l’in- térieur, le décor est plutôt sobre et moderne. Quelques symboles de la culture portugaise comme la tour de Bélem sont mis en exergue, mais sans plus. On retrouve bien sûr de quoi griller au charbon de bois poulets et ribs qui font partie des délices faits maison. De quoi cuire aussi les beignets et préparer les spé- cialités à base de morue, poulpe… Sans oublier la fran- cesinha ou “petite Française”. Les origines de ce plat typique de la région de Porto remonte- raient aux invasions françaises au Portugal de Napoléon. Aujourd’hui, une certaine una- nimité existe pour attribuer la création du plat à Daniel David Silva, employé du restaurant A Regaleira dans les années cinquante. “Comme il avait tra- vaillé en France, il a mis au Ouvert depuis bientôt un an, ce restaurant exploité par Isabel et Paulo Pombo a trouvé sa place dans l’of- fre des saveurs “exotiques” à déguster dans le Val de Morteau.

L es enseignes passent, Nadine Thévenon reste fidèle au poste. Elle était déjà salariée dans le magasin de vêtements “Autour de lamode”.Une fidélité commerciale qui dure donc depuis 29 ans. “Quand José Car- valho le créateur de l’enseigne Supermercado est venu visiter les lieux pour la première fois, il m’a demandé en rigolant si je voulais repartir. Il a renouvelé plusieurs fois cette proposition. Comme je le trouvais vraiment sympa, j’ai accepté” , explique la responsable qui tient le Super- mercado de Morteau avec Marco, franco-italien, qui a déjà une belle expérience dans le commerce. Un duo complémen-

taire bien ancré dans le Val de Morteau. “C’est le premier Supermercado ouvert dans un centre-ville” , souligne Marco. La présence d’une forte com- munauté portugaise dans la cité

horlogère, la proximité de la Suisse où résident également de nombreux Portugais expliquent l’ouverture en décembre dernier de ce Supermer-

tugais, une grande variété d’olives, toutes sortes de saucisses et la possibilité de repartir avec du jus d’orange fait maison.” Après quelques semaines

Tout vient du Portugal.

d’ouverture, la responsable du magasin est plutôt satisfaite. “On enregistre des pics de fré- quentation surtout en fin de semaine. Il y a des clients d’ori- gine portugaise, mais pas seu- lement.” n F.C.

cado en haut de la Grande rue, face à la mairie. Là même où se trouverait l’épicerie Garessus dont se souviennent sans doute les anciens Mortuaciens. Une supérette comme il en existe beaucoup en France sauf qu’ici tout vient du Portugal : produits alimentaires, charcuterie, fruits

Paulo Pombo préparant du chorizo flambé dans un récipient en terre cuite vernissée.

tuacienne travaillait comme charpentier aux Chalets Gar- nache. Le couple qui vivait aux Gras s’est toujours intéressé à la cuisine. Dans la famille, beau-

dans la ville où mon mari a grandi” , poursuit Isabel Pombo. Le couple a racheté le bâtiment face au musée de l’horlogerie qui abritait auparavant Les papeteries comtoises. D’une capacité de 36 places, la Lusi- tanie ouvre du mercredi au dimanche soir ainsi que les jours fériés. On vient de tout le Haut- Doubs savourer les plats d’Isa- bel et Paulo qui proposent aussi des formules à emporter et un service traiteur. n F.C.

coup de personnes tra- vaillent dans la restau- ration ou les métiers de bouche. “Des amis nous ont poussés à créer un restaurant car ils appré-

point cette recette en se basant sur le croque- monsieur français, d’où le nom” , explique Isabel Pombo. Avant de se consacrer à

Des clients de tout le Haut- Doubs.

la restauration, elle était assis- tante maternelle. Son mari Paulo Pombo dont la famille est bien connue sur la place mor-

cient notre façon de cuisiner portugais. On aurait pu s’ins- taller àMorteau ou à Pontarlier. On a finalement choisi de rester

Supermercado à Morteau emploie deux salariés : Marco, et Nadine, responsable du magasin

Un nouveau bâtiment de “l’Équipement” au Bas-de-la-Chaux Le Bélieu La communauté de communes du Val de Morteau a cédé une parcelle de terrain du Bas-de-la-Chaux au Département du Doubs. La collectivité départementale y construira son nouveau centre d’entretien routier.

L’ ancien bâtiment de l’Équipement, rue de la Glapiney àMorteau, ne sera bientôt plus qu’un souvenir pour les Mortua- ciens. Le Conseil départemental duDoubs, désormais responsable

déneigement et de l’entretien des chaussées départementales et de leurs accotements. “Le bâti- ment de Morteau est particuliè- rement vétuste et il ne répond plus du tout aux normes d’ex- ploitation. Et tous les équipe-

directrice adjointe des routes, des infrastructures et des trans- ports au Conseil départemental du Doubs. La parcelle située place du Champ de Foire à Morteau qui abrite le hangar à sel sera cédée à la commune de Morteau qui pourra développer son projet d’urbanisation du quartier de la gare. En contrepartie, le Conseil départemental rachète cette parcelle du Bas-de-la- Chaux à la Communauté de Communes du Val de Morteau pour une valeur quasiment iden- tique à celle du Champ de Foire. Un échange de bons procédés. Le futur bâtiment aura une

Vue du futur centre d’entretien routier du Val de Morteau (Image Architecture Milani- Beaudoin).

de l’entretien des routes départemen- tales, va construire un nouveau centre d’entretien des routes, mais au Bas-de-la-

ments ne sont pas regroupés au même endroit. Le local à sel, par exemple, est au champ de foire. Comme le centre d’ex-

“Le bâtiment de Morteau est particulièrement vétuste.”

capacité d’accueil de 14 agents (avec possibilité d’extension à 20 personnes). Un parking de 16 places pour le personnel et les visiteurs sera aménagé. La localisation de ce futur centre d’entretien des routes n’a pas été choisie au hasard. “Ce centre

tre d’entretien routier duVal de Morteau devrait donc être opé- rationnel à l’été 2020. Le site de la Glapiney devrait être démoli pour laisser place à un projet d’aménagement urbain porté par la Ville de Morteau. n J.-F.H.

sera parfaitement situé, à proxi- mité des R.D. 461 et 437. C’est de là que partiront à l’avenir les chasse-neige.” Les travaux de construction démarreront en mai prochain pour une durée prévisionnelle de douze mois. Le nouveau cen-

Chaux (commune du Bélieu). Ce projet dont le coût est évalué à 3,2millions d’euros répond selon la collectivité territoriale à des impératifs d’optimisation du tra- vail de ses agents chargés du

ploitation est exigu, on a long- temps été obligés de louer un autre garage à l’extérieur. Ce pro- jet duBas-de-la-Chaux permettra de tout regrouper au même endroit” indiqueAnnick Rotrou,

Publi-information

L’opticien Krys à Morteau est le seul à utiliser Eyecode, une technologie qui lui permet d’obtenir une précision inégalable dans la correction de la vue au bénéfice des porteurs de lunettes. Le meilleur de l’optique pour une vision incomparable

Krys à Morteau a tous les équipements pour vérifier la vue des clients.

S i tous les opticiens sont autorisés à vérifier la vue, rares sont ceux comme Krys à Morteau à avoir investi dans des appareils de mesure de haute précision afin de garantir au client le confort de sa nouvelle paire de lunettes. Le magasin situé 15, Grande rue, possède un espace indépen- dant parfaitement équipé, qui permet de vérifier la vue d’une personne dans les meilleures conditions. Ce bilan de la vision est une première étape.

de verres progressifs. Associée aux verres Varilux (Essilor), la technologie eyecode permet d’ac- céder au meilleur de l’optique pour une vision incomparable. Les opticiens Krys à Morteau taillent les verres pour les adap- ter aux lunettes choisies par le

client, y compris les solaires. En plus d’être correcteurs, les verres peuvent être assortis d’un certain nombre d’options en fonction des habitudes de la personne qui les porte.Krys àMorteau a un temps d’avance dans la prise en charge des clients. n

code” . “La correction est une chose, le centrage du verre par rapport à la pupille en est une autre. Plus la correction est forte et plus il faut que le centrage soit juste et précis. C’est ce que permet la tech- nologie eyecode. Pour cela, nous allons tenir compte de différents paramètres tels que le port de tête naturel de la per- sonne” explique code prend en compte la distance, le centre de rotation des yeux et l’intègre dans le calcul et la fabri- cation des verres pour une pré- cision de vision inégalée. La compilation de l’ensemble de ces données est plus importante encore lorsqu’il s’agit de proposer à un client des lunettes équipées Maxime Dubois, le directeur du maga- sin Krys à Morteau. Sur le principe, l’eye-

03 81 64 48 14

Elle est suivie chez Krys d’une autre opération de contrôle qui permet cette fois de positionner le verre par rapport à

Un centrage juste et précis.

15 Grande rue - MORTEAU

l’œil et donner ainsi toute sa jus- tesse à la correction. Ces mesures sont possibles grâce à la tech- nologie Eyecode développée par Essilor. Dans le Val de Morteau, cemagasin est le seul à être habi- lité à utiliser cette technologie de pointe qui impose d’être titu- laire de l’agrément “Expert eye-

www.krys .com

Ouvert du lundi au samedi Du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 hà 19 h Le lundi de 14h à 19h Le samedi de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h

L’opticien Krys a l’agrément “Expert eyecode” qui l’autorise à utiliser cette borne. Elle prend des mesures qui permettent de centrer parfaitement le verre correcteur pour une vision précise.

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V A L D E M O R T E A U

Coup de sang aux urgences Pontarlier Les grèves du personnel soignant cachent un profond malaise sur fond de manque de moyens, de place, et d’un turn-over dans les équipes. Des annonces sont attendues. Arriveront-elles à temps ?

D ans la salle d’attente des urgences de Pon- tarlier, cette maman retrouve son jeune fils tombé dans la cour de l’école. Bandage autour de la tête, il s’est ouvert l’oreille. La prise en charge par l’équipe médicale sera - relativement - rapide.Mais ce n’est pas toujours le cas. En quelques minutes, trois autres personnes franchissent la porte d’entrée. Le service est rapide- ment saturé. Faute de places suffisantes, des rideaux sont tirés et font office de boxes de soins. Fin janvier aux urgences de Lons-le-Saunier, un patient est décédé d’un arrêt cardiaque la veille de son admission à l’hô- pital, faute de soins.Une enquête est en cours. Pontarlier n’a heu- reusement jamais connu de tel drame. “Pour l’instant, on gère, mais demain je ne sais pas…” nuance le chef des urgences du centre hospitalier de Haute- Comté Philippe Marguet. Des affiches placardées dans le ser- vice par les infirmier(e)s expli- quent aux malades pourquoi l’attente est si longue. “On les comprend. Ils font unmétier dif- ficile” dit cette maman venue pour son fils, atteint de maux de ventre récurrents. Un autre est venu parce qu’il s’est blessé dans son usine située dans le Val-de-Travers. Une collègue l’a accompagné jusqu’à Pontarlier. Une grève a été lancée en janvier par le personnel soignant et notamment les infirmier(e)s. Le fonctionnement était assuré. Tous se disent à bout dans ce service qui a enregistré 14 départs en deux ans, liés à des conditions de travail difficiles. Les agents ne peuvent pas pren- dre leurs jours de repos parce

Les infirmières en première ligne “Des personnes de 90 ans attendent 12 heures sur un brancard” Après 13 ans aux urgences, cette infirmière a choisi d’intégrer un nouveau service de l’hôpital.

La salle d’attente des urgences se remplit parfois très vite.

qu’il faut remplacer un collègue absent. “La nuit dernière, je suis partie en intervention avec le S.M.U.R.Ma collègue était seule de 23 heures à 5 heures dumatin dans le service” explique Hélène D., infirmière urgentiste depuis 10 ans. Elle confirme l’afflux toujours plus nombreux de patients. Avec 25 000 entrées par an, soit une progression de 30 % de l’ac- tivité depuis 2011, la promiscuité devient pesante : “J’ai parfois honte de faire attendre les per- sonnes parfois pendant

obtenu du renfort et une étude (lire par ailleurs). “Il ne faudra pas attendre 6 mois avant d’ob- tenir une réponse et des solu- tions !” soupire un professionnel qui ne s’attend pas à des mira- cles. Laure Brutillot, 13 ans d’urgence comme infirmière, honorait son dernier service vendredi 25 jan- vier. Elle rejoint une autre unité, symbole dumalaise latent et du manque de reconnaissance pour ce personnel souvent placé en première ligne. n E.Ch. d’économies. J’ai interpellé le directeur de l’A.R.S. que j’ai ren- contré le 30 janvier. Certes le problème est national mais il l’est encore plus en zone frontière avec le manque de personnel. Càd : Pour l’Agence régionale de santé, l’hôpital de Pon- tarlier est “efficient.” Est-ce une façon implicite de dire qu’il n’y aura pas de recru- tements massifs ? P.G. : Je trouve cette réaction inadmissible.Je sais le personnel consciencieuxmais faut-il atten- dre qu’il y ait unmort pour réa- gir ? n Recueilli par E.Ch.

6 heures… Mais je n’ai pas le choix. Je refuse d’examiner les gens dans le couloir,mais je m’in- terroge de savoir pourquoi une famille vient aux urgences pour leur enfant qui a de la fièvre. Nous lançons une étude (ano- nyme) pour savoir si les per- sonnes viennent parce qu’elles doivent avancer des frais ailleurs ou parce qu’elles n’ont pas eu de réponse de la médecine de ville” poursuit le médecin. Jamais les autorités ne se sont posé ces questions ! Les syndicats ont rué dans les brancards. Ils ont

D epuis le 25 janvier, les rires et la bonne humeur com- municative de Laure ne résonnent plus dans le couloir des urgences. La jeune femme a rejoint un autre service de l’hô- pital. “Je pars parce que j’aime beaucoup mon travail et les gens. J’ai une grande conscience pro- fessionnelle et si je reste aux urgences, j’aurais peur de devenir aigrie et usée ! Après 13 ans d’ur- gences, j’ai également besoin de connaître d’autres services” dit la professionnelle qui témoigne. Son constat est sans appel : “Le nombre de passages aux

urgences a augmenté. C’est en partie lié à la fermeture des urgences de Champagnole. Les médecins traitants sont débordés. L’hiver, avec le ski, nous avons environ 20 personnes de plus par jour et les locaux, trop petits, ne sont pas adaptés à cette aug- mentation de passages. Bien sou- vent, nous n’avons pas le temps d’aller voir les personnes régu- lièrement. Des personnes de 90 ans attendent parfois 12 heures sur un brancard et la nuit, l’infir- mière est seule pour 20 patients : c’est très difficile.” Les patients, eux, ne sont pas tendres : “Ils ne supportent plus d’attendre, ils sont agressifs.” Une réalité qui se traduit par le départ de 14 “anciennes infirmières, ce qui fragilise l’équipe” conclut Laure qui communique désormais à d’autres collègues et patients sa bonne humeur. La conscience professionnelle des agents tient à bout de bras l'hôpital public. Jusqu’à quand ? n

Patrick Genre “Faut-il attendre un décès ?” Président du Conseil de surveillance de l’hôpital, le maire de Pontarlier interpelle l’A.R.S.

C’ est à dire : Compre- nez-vous la grève des agents ? Patrick Genre : Je la com- prends et je partage les préoc- cupations des personnels. Nous sommes au bout du bout. Il est demandé aux agents des fonc- tions toujours plus lourdesmais je comprends aussi la difficulté de la direction à qui il est

demandé de faire des économies.

Càd : L’audit sera-t-il un remède ? P.G. : Il n’y a pas une seule réponse à un problème. Il y aura bien quelques évolutions struc- turelles grâce à cet audit mais je ne crois pas que ce soit suffi- sant. L’A.R.S. a demandé à l’hô- pital de faire 3 millions d’euros

Son dernier jour aux urgences.

L’élite régionale du badminton à Morteau Sport Le Badminton Val de Morteau accueille à nouveau le championnat Bourgogne-Franche- Comté Jeunes de badminton. Les 9 et 10 mars au gymnase de Morteau.

A près une édition 2018 plutôt réussie, la candidature du Badminton Val de Morteau a de nouveau été retenue pour organiser les championnats de Bourgogne-Franche-Comté Jeunes 2019 les 9 et 10 mars prochains. “Il s’agit d’une compétition de grande ampleur puisque les meilleurs jeunes de la grande région Bourgogne- Franche-Comté seront réunis dans les gymnases de Morteau pour se disputer le titre honorifique de champion régio- nal. Près de 150 compétiteurs feront le maximum pour monter sur les podiums des 5 disciplines ouvertes sur le week-end, simple homme, simple

dame, double hommes, double dames et double mixte” décrit Patrick Cha- telain, le président du club. Comme les deux saisons précédentes, à l’issue de ce week-end de compétition, tous les champions régionaux seront directement qualifiés pour les cham- pionnats de France Jeunes qui se dérouleront à Angers en mai prochain. “Ce qui rend l’enjeu de cette compétition amplement plus important” ajoute le président. Le comité d’organisation fait le maxi- mum pour accueillir au mieux ces jeunes joueurs et leur famille avec l’aide de ses partenaires locaux. “Un repas sera préparé par le traiteur “L’af-

fûteur de crocs”, et servi à tous les acteurs du week-end samedi soir, une vente de produits locaux issus de la salaison Chapuis et du caviste Guy Rognon notamment sera présente tout le week-end dans le gymnase districal pour en faire profiter les Bourguignons. Le tout pour encadrer un plateau sportif de 12 terrains dont 2 terrains sur des tapis spécifiques badminton” ajoute Patrick Chatelain. Sur le plan sportif, le Badminton Val de Morteau n’a rien à envier aux clubs de la région. Comme chaque année, cette compétition est une étape impor- tante dans la saison des jeunes mor- tuaciens et le B.V.M. a l’ambition de

Avec ses champions maison, le B.V.M. compte bien jouer les premiers rôles dans ce championnat régional.

marche du podium. Rendez-vous le samedi 9 mars à Mor- teau pour le lancement des premiers matches. Et que volent les volants ! n

confirmer, une saison de plus, son hégémonie dans la région. Gabin Émon, Anna Tatranova ou encore Arthur Tatranov ont de grandes chances de monter sur la plus haute

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