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La deuxième espèce est appelée
baume
sec, dur
ou en
coque.
Il distille des bran–
ches taillées de larbrisseau; on le recueille
dans des cocos que l'on a vidés aupara–
vant; on les_suspend ensuite au soleil, au
moyen de quoi le suc résineux ayant éva–
poré tout ce qu'il contenait d'aqueux, il
reste dur et sec. Ce baume est moins rouge
que le précédent , mais
il
en a toutes les
propriétés et lodeur.
La troisième espèce est plus rare, sa
couleur est blanche, et on l'appelle
baume
blanc.
Il coule de l'incision que lon fait
à
lécorce du tronc et des plus grosses
branches; il est liquide, fort . odorant et
approche par sa ·couleur et ses vertus du
véritable baume de Judée.
5o.
Baume de Tolu ou de Carthagène,
dans lAmérique méridionale. Il coule
d'une espèce de pin dont les feuilles res-
emhlent
à
celles du caroubbier. Ce baume
tire sur le rouge un peu doré, en consis–
tance de sirop, gluant et adhérent, d'une
saveur douce et agréable, d'une odeur fort
approchante de celle du citron; c'est le
plus supportable de tous les baumes pour
l'usage intérieur.
4a·
Baume de Copahu. Son odeur est
Bh