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vrai et non contrefait. Pour deuxième
épreuve, il faut frotter une feuille de pa–
pier avec de
la
craie ou du blanc de cé–
ruse, ensuite on passe le bézoard sur cette
feuille; s'il laisse des taches verdâtres il est .
bon, sans quoi il est falsifié.
Il y a un autre bézoard qu'on appelle
occidental, parce qu'il vient de
l'
Améri–
que; mais il n'est pas,
à
beaucoup près ,
aussi bon que le précédent, quoique pro–
duit corn.me l'autre, et même par un ani–
mal tout
à
fait semblable. A peine le bé–
zoard occidental est-il odorant.
BIGARADE. Orange amère, fort commune
et fort aromatique; ses fleurs et ses zestes
sont employés utilement.
Voyez
l'art.
BOIS ODORANS.
Il
y
en a de bien des
sortes; nous ne parlerons ici que de ceux
qui peuvent nous servir,
à
l'exception de
quelques-uns que l'on trouvera
à
leurs ar–
ticles particuliers.
Bms n'Â.LOÈs.. L'arbre qui distille le suc
aromatique de l'aloès, et dont nous avons
parlé ci-dessus, [vient dans plusieurs en–
droits des Indes orientales ,; son bois est
fort odorant, mais
·il
faut savoir le choi–
sir. Celui qui se trouve immédiatement
sous l'écorce , a quelque odeur,
à
la vé-