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corce d'un arbre épineux' appelé
catechu
par les Japonais; les autres soutiennent que
c'est un extrait de la réglisse des Indes,
du calamus aromaticus et de l'areca. Quand
on mâche le cachou, on sent d'abord une
saveur amère et même austère, qui change
et devient enfin très-douce et très-agréable.
On nous apporte aussi des Indes occi–
dentales un autre cachou qu'on est obligé
de préparer en Europe, en
y
mêlant des
aromates et du sucre, que l'on forme en
dragées. P.réparé de la sorte, on le dit bon
pour les indigestions , pour les faiblesses
<l'estomac, et pour corriger la mauvaise
hal~ine.
Les personnes sujettes aux rap·
ports aigres, aux crudités, aux vents, peu–
vent s'en servir avec confiance ; on en
prend quatre, six) et jusqu'à douze grains.
CALAMENT, plante aromatique. Ses feuilles
sont rondes, un peu pointues , d'un vert
pâle, quelquefois tachetées de blanc. Ses
fleurs sont petites, presque semblables
à
celles du romarin, et sortent de divers
endroits de la tige; cette tige jette quantité
de rcjettm1s en commençant depuis la ra–
cine. Le calament se trouve assez ordi–
nairement dans les bois taillis et le long
des avenues un peu découvertes. Celui qui