appareillage
A l'intérieur, on remplit un tiers environ du vase
ainsi formé de charbon de bois de chêne concassé
en petits fragments. Pour préparer ce charbon, on
en pile la valeur d'un litre au fond d'une boîte, puis
on jette les débris sur un crible ; on les vanne pour
chasser les poussières et l'on retire à la main les mor
ceaux trop volumineux, de façon à conserver seule
ment ceux qui ont une grosseur variant entre celle
d'un grain de blé et celle d'un petit pois.
Au-dessus du charbon, on place un lit de 2 à 3 cen
timètres de sable fin, rincé à plusieurs eaux.
Enfin, on maintient le sable et le charbon en intro
duisant dans le verre une éponge fine, bien lavée,
gonflée par conséquent, et ayant à l'état libre un
volume double au moins de l'espace qu'elle doit
occuper dans le filtre.
Un système de suspension peu compliqué se
fabrique avec une ligature de ficelle et une petite
anse de fil de fer, qui s'accrochera sans peine au
robinet d'arrivée de l'eau. Le robinet est entr'ouvert
pour permettre à l'eau de couler goutte à goutte.
Sous le filtre, on place une carafe ayant un entonnoir
en guise de bouchon.
Dispositifs polir la réfrigération.
Pour avoir de l'eau fraîche. — Un moyen très
"simple et fort bon consiste à placer le liquide dans
un alcaraza, vase en terre poreuse que l'on met dans
un courant d'air : l'air provoque l'évaporation des
gouttelettesqui filtrent à travers la paroi, d oti pro
duction de froid. Faute d'un vase spécial, lisons-nous
dans La Nature, on peut recourir à un moyen plus