DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2016
HERMÈS INTERNATIONAL
64
RESPONSABILITÉ SOCIALE, SOCIÉTALE ET ENVIRONNEMENTALE
2
ENVIRONNEMENT
En 2016, afin d’améliorer la coordination et le contrôle des actions
auprès des référents internes et des prestataires externes, la direction
du développement immobilier a formalisé un référentiel de construction
durable, autour de trois ambitions principales :
s
réduire l’empreinte écologique ;
s
développer le bien-être des utilisateurs ;
s
préserver les ressources vitales.
Ce référentiel de construction durable s’applique à tous les projets de
construction neuve ou de rénovation de site tertiaire, de production et
de distribution, en France et à l’international, en collaboration avec les
maîtres d’ouvrage du groupe et les partenaires extérieurs (architectes,
bureaux d’études techniques constructeurs et fournisseurs) sélection-
nés par la direction du développement immobilier. Le référentiel permet
de :
s
harmoniser et encadrer les pratiques de construction durable vers
des objectifs ambitieux ;
s
améliorer la qualité environnementale des projets immobiliers dès la
conception jusqu’à la réalisation, pour les usagers ;
s
transcrire les valeurs et les spécificités du groupe Hermès en interne
et aux partenaires ;
s
garantir des ambitions évolutives et lisibles pour tous les acteurs de
la construction.
Dans le domaine immobilier, le suivi des évolutions réglementaires est
effectué par les équipes du groupe, en lien étroit avec les différents inter-
venants (des architectes, des ingénieurs et des fournisseurs).
2.5.1.2
Méthodologie et outils
Industriel
Pour le suivi des données environnementales des sites industriels,
Hermès utilise depuis 2012 un logiciel de reporting accessible en mode
Web pour collecter les données relatives aux consommations de chaque
site. Cette plateforme permet également demettre à disposition la docu-
mentation nécessaire à l’organisation et à la définition des indicateurs
de la collecte. Un contrôle de cohérence est réalisé en automatique à
la saisie des chiffres et également lors de la consolidation globale par
la direction industrielle. Les consommations publiées n’incluent pas les
données des nouvelles entités du pôle Cuirs précieux en Australie et aux
États-Unis. Par ailleurs, les consommations de certains sites en location
ne sont pas disponibles (c’est le cas de l’eau pour la maroquinerie de
Saint-Antoine, ou de l’eau et des énergies pour l’atelier de John Lobb
Mogador à Paris), ces dernières représentent toutefois une part négli-
geable du total consolidé, compte tenu de la taille des ateliers et de
l’absence d’utilisation industrielle de l’eau.
Immobilier
Le
reporting
environnemental mesure principalement les consomma-
tions d’énergie des magasins et des bureaux des succursales de distri-
bution à travers lemonde. Ce
reporting
est renforcé, depuis 2015, par le
déploiement progressif d’un système de consolidation automatisé des
mesures des consommations énergétiques sur tout nouveau site immo-
bilier. Ne sont pas incluses les consommations des magasins exclusifs
en concession dont le groupe ne maîtrise pas l’exploitation.
Les consommations de certaines succursales ne sont pas intégrées à
ce
reporting
, principalement en raison de leur situation dans des centres
commerciaux, ce qui complique l’accès aux informations sources. En
effet, en l’absence de sous-comptages individuels dans les magasins,
les données de consommations d’énergie ne sont pas disponibles. Les
nouveaux sites sont pris en compte dans le reporting dès leur ouverture
ou leur intégration dans le groupe. Les sites fermés ou sortis du patri-
moinedu groupeau cours de l’annéede reporting restent également pris
en compte. Les données primaires sont collectées auprès des contribu-
teurs de chaque filiale de distribution (soit un réseau de plus d’une tren-
taine de contributeurs à travers le monde) et sont centralisées au sein
de la direction du développement immobilier qui procède à plusieurs
vérifications (analyse) par rapport à la valeur de l’année précédente
(comparaison avec des sites similaires), puis à leur consolidation.
Pour les consommations d’énergie, seul l’indicateur des consomma-
tions d’électricité est publié, la publication des consommations d’autres
énergies, très résiduelles, ayant été écartée. Les consommations d’élec-
tricité concernent près de 76%des succursales Hermès dans lemonde,
les succursales de John Lobb, ainsi que les succursales de la cristallerie
Saint-Louis et de Puiforcat. En France, les données de 100 % des maga-
sins sont incluses dans le reporting. Il en va de même pour toutes les
succursales françaises de John Lobb, de Saint-Louis et de Puiforcat.
Pour le faubourg Saint-Honoré, la part de la consommation du magasin
représente 41 % de la consommation totale de cet ensemble immobilier
qui comprend également des bureaux et des ateliers.
En Europe (hors France) près de 93 % des magasins sont couverts. En
Asie, plus de92%desmagasins de laGrandeChine (Chine continentale,
Hong Kong et Macao) et 100 % des magasins de Thaïlande, de Malaisie
et d’Australie sont couverts. Au Japon, les quatre principaux magasins
sont également inclus. S’agissant de la zone Amériques, 88%desmaga-
sins sont couverts, dont 100 % des magasins des États-Unis.
La publication des consommations d’eau desmagasins a été écartée en
raison du manque de remontée d’informations et de leur part très peu
significative, s’agissant principalement de l’eau des sanitaires, dans la
consommation d’eau globale du groupe.