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M

EMENTO

T

ECHNIQUE

2017

- C

ONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DES SYSTEMES DE GESTION DES EAUX PLUVIALES ET DE COLLECTE DES EAUX USEES

-

L

a Figure 15 m

ontre l'exemple du calcul pour un puits d'infiltration :

= ∙ ∙ ( + ∙ )

(Équation 7)

Où H varie de 0 à H

p

et H

p

est la profondeur du puits dans l'horizon perméable.

Figure 15 : Notations utilisées dans la loi de vidange d’un puits

d’infiltration – Equation 7

Pour des ouvrages d’infiltration recevant des eaux susceptibles d’être chargées en matières en suspension (par

exemple, celles en provenance de collecteurs) on ne prendra en compte, comme surface infiltrante, que les

parois latérales en raison du risque de colmatage rapide du fond. La loi de vidange devient alors :

= ∙ ∙ ∙

(Équation 8)

Pour plus de précisions, on consultera utilement le guide « L'infiltration en questions - Recommandations pour la

faisabilité la conception et la gestion des ouvrages d’infiltration des eaux pluviales en milieu urbain » (De

Becdelièvre & Barraud (coordinateurs), 2009).

III.5.2

Débit d'évapotranspiration

En pratique, on néglige le débit d'évapotranspiration pour les ouvrages courants, sauf pour les toitures

végétalisées.

III.5.3

Débit de transfert vers l’aval

Le débit de vidange est déterminé par des organes de contrôles tels que vannes, ajuteurs, régulateurs, pompes,

en fonction des capacités des ouvrages.

III.6

C

ALCUL D

'

UN VOLUME DE STOCKAGE D

'

EAUX PLUVIALES

La gestion des eaux pluviales nécessite la construction de capacités de stockage (cf. §

II.2.4)

. Ces capacités

peuvent desservir des surfaces plus ou moins étendues : une toiture, une chaussée, plusieurs parcelles, un

quartier… Elles peuvent être intégrées ou dissociées des surfaces collectées et prendre des formes très variées :

toiture terrasse (végétalisée ou non, noue), chaussée réservoir, cuve de récupération d’eau de pluie, bassin

d’infiltration, jardin de pluie, bassin de retenue… détaillées dans le chapitre

V.

Les deux paramètres clé de

dimensionnement sont l’entrée pluviométrique (cf. §

III.2)

et le débit dit « de fuite », qui peut être fixé en

prenant en compte les contraintes du site (perméabilité cf. §

III.5,

évapotranspiration potentielle cf. §

III.3)

et les

prescriptions règlementaires.

Le calcul du volume utile d’un bassin de rétention peut être approché dans un premier temps par des méthodes

simples. Dans un deuxième temps, il est conseillé de vérifier le fonctionnement de l’ouvrage intégré dans son

réseau amont et aval avec un modèle numérique simulant l'effet d'une chronique de pluies.