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Figure 17 : Influence de la durée de la pluie sur le débit maximum engendré
L
a Figure 17 représente 3 pluies encadrant le temps de concentration d’un bassin versant donné, et suivant la loi
de Montana, donc de même période de retour. Elle présente également les hydrogrammes schématiques
engendrés.
Pour la pluie de longue durée, donc de faible intensité, le débit croit lentement jusqu’au temps de
concentration. La totalité du bassin versant est alors mobilisée et fournit un débit constant jusqu’à la fin de la
pluie. Après la fin de la pluie, le ruissellement se tarit progressivement en commençant par les zones les plus
proches de l’exutoire. Les dernières contributions parviennent au bout du temps de concentration.
Pour la pluie de courte durée, donc de forte intensité, la montée du débit est plus rapide, jusqu’à la fin de la
pluie. Celle-ci intervient avant que la totalité de la surface du bassin versant ait été mobilisée. Le palier qui suit
représente le transfert des débits produits par des surfaces de plus en plus éloignées de l‘exutoire. Lorsque la
contribution des zones les plus éloignées atteint l’exutoire au bout du temps de concentration le débit
commence à décroitre comme dans le cas précèdent.
La pluie intermédiaire, de durée égale à t
c
, conjugue les deux phénomènes : montée du débit pendant le temps
de concentration, à une pente intermédiaire puisque l’intensité est également intermédiaire, directement suivie
de la décroissance.
La conjugaison entre la loi de Montana et l’évolution des surfaces contribuant au ruissellement conduit ainsi à
un débit maximum engendré par la pluie de durée t
c
.
Les figures 18 et 19 détaillent ce mécanisme en l’appliquant à un bassin rectangulaire.
Durée
Débit
Pluie
Pluie de longue durée
Pluie
Débit
t
c
t
c
I faible
Pente faible