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Le temps de vidange est T

v

compris entre T

v

_

min

et T

v

_

max

avec

_

=

(Équation 15)

_

= [

,

∙ ∙ ∙

]

− ⁄

(Équation 16)

Avec T

v

, T

v_min

et T

v_max

en min.

La valeur T

v_min

correspond à l’hypothèse optimiste pour laquelle la pluie cesserait dès que le bassin est plein. La

valeur T

v_max

est une approximation calculée à partir de l’enveloppe des évènements possibles et ne représente

donc pas la vidange d’un évènement réel.

Limite de la méthode :

Pour des T

m

supérieurs à 24 heures c’est-à-dire un débit de fuite très faible (inférieur ou égal à 2 l/s/ha), cette

méthode peut sous-dimensionner le volume de stockage (cf. (Roux, Chaumeau, & Cusenier, 2013)). On peut

alors utiliser un coefficient de sécurité de l’ordre de 20% sinon on met en œuvre la méthode des volumes.

Dans l’IT 77, cette méthode était présentée sous forme d’abaque obtenu sur quelques séries pluviométriques

disponibles à l’époque. Cet abaque est désormais caduc. Mais le principe de la méthode garde tout son intérêt

et prend désormais la forme d’une modélisation simple alimentée par une longue chronique de pluie (au moins

5 ans pour des périodes de retour inférieures à un an et 3 fois la période de retour au-delà). Cette modélisation

permet de traiter rigoureusement le cas où le débit de vidange est variable. L’exploitation statistique des

volumes stockés simulés permet d’affiner le dimensionnement.

III.7

C

ALCUL DES DEBITS A L

EXUTOIRE D

UN BASSIN DE COLLECTE

En principe les débits transités au-delà de l’exutoire d’une zone de collecte peuvent varier en fonction du niveau

de service : plus le niveau de service est bas, plus on privilégie la rétention par des dispositifs de limitation des

débits transférés et/ou par une évacuation locale des débits dans le sol ou dans l’atmosphère. En pratique les

transferts de débits à l’aval d’une zone aménagée ne sont effectifs qu’à partir du niveau de service supérieur à 2.

A l’intérieur de la zone aménagée des transferts peuvent être effectués pour des niveaux de service plus bas. On

peut opter pour un dimensionnement « confortable » de ces ouvrages de transfert interne en leur affectant

systématiquement un niveau de service 2, sans prendre en compte les capacités de stockage et de régulation.

Pour dimensionner des ouvrages de transfert, il faut s’intéresser aux processus de formation des hydrogrammes,

c’est-à-dire la courbe d’évolution des débits en fonction du temps.

Les hydrogrammes issus de chaque surface productrice d’eau de ruissellement cheminent vers leurs exutoires

par des parcours plus ou moins longs et rapides. Le débit observé au niveau d’un exutoire

9

résulte de la

combinaison de ces débits élémentaires plus ou moins amortis et décalés dans le temps en fonction de la durée

de leur cheminement.

Une fonction de transfert décrit la transformation d’un hydrogramme entre un ensemble de sources et un

exutoire en conservant les volumes.

9

On entend ici par exutoire non seulement un point de sortie des eaux hors de la zone aménagée, mais aussi tous les points

de transfert intermédiaires situés à l’amont de cet exutoire général. Il s’agit en particulier des entrées et sorties d’ouvrages

de stockage ou d’infiltration