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Le modèle intègre les données provenant d’images satellite
ainsi que les changements d’affectation des terres à partir du
modèle IMAGE, y compris la densité et la croissance de la po-
pulation humaine, l’abondance et l’exploration de ressources,
la pollution, le changement climatique et de nombreux autres
facteurs (voir Alkemade
et al.
2009 pour de plus amples infor-
mations et
www.globio.info).
Figure 1 :
aire de répartition de l’éléphant d’Afrique et densité
de population.
La Base de données sur l’éléphant d’Afrique est gérée
par le Groupe de spécialistes de l’éléphant d’Afrique de
la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN.
Il s’agit d’une initiative commune entre les agences de
conservation et les chercheurs dans l’aire de répartition
de l’éléphant d’Afrique. Les informations relatives à la
répartition et l’abondance des éléphants sont collectées
par le biais d’enquêtes de terrain et de questionnaires,
puis stockées dans la Base de données sur l’éléphant
d’Afrique. Par le passé, tous les trois à cinq ans, les
données sur les populations d’éléphants et sur l’aire
de répartition ont été regroupées et présentées dans un
rapport de situation de l’éléphant d’Afrique. Quatre de
ces rapports ont été publiés et sont considérés comme
les données les plus fiables et les plus pertinentes sur
les populations d’éléphants en Afrique. Depuis la mise
en place d’une interface en ligne, en 2012, et l’inclusion
des données du Groupe de spécialistes de l’éléphant
d’Asie de la Commission de la sauvegarde des espèces
de l’UICN, la Base de données sur l’éléphant d’Afrique
et d’Asie publiera désormais des mises à jour annuelles
sur la situation de l’éléphant d’Afrique. Cette base de
données en ligne inclut également les dernières don-
nées communiquées concernant chaque population
d’éléphants à mesure qu’elles sont fournies, offrant
ainsi au public des informations à jour.
La Base de données sur l’éléphant
d’Afrique
http://elephantdatabase.orgLa perte d’aire de répartition et la perte d’habitat sont les princi-
palesmenaces à long terme pour la survie de l’éléphant d’Afrique.
Pour calculer l’aire de répartition touchée, les estimations
réelles de l’aire de répartition des éléphants sont basées sur la
distribution des aires classées dans les catégories « connues
» et « possibles » (figure 1) (Blanc
et al.
2007). Afin de mieux
illustrer les pressions régionales, les figures 1 et 2 s’appuient
sur une zone plus importante que les aires de répartition. D’un
point de vue écologique, les conséquences de la perte d’habitat
prévue seraient désastreuses, avec de graves répercussions éco-
nomiques pour les pays concernés.