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de la Tanzanie, ont provoqué de vives protestations internatio-
nales et alimenté les nombreuses campagnes qui ont conduit
à l’interdiction du commerce international de l’ivoire par la
CITES. Des mesures de conservation strictes ont été mises
en place dans de nombreux parcs en Afrique orientale et les
niveaux de braconnage ont diminué. En 1995, la population
d’éléphants d’Afrique dans la région a été estimée à environ
105 000 individus,en tenant compte des chiffres définitifs et
probables (Said
et al.
1995). Dix ans plus tard, le chiffre défi-
nitif et probable s’élevait à 160 000 éléphants, une augmen-
tation vraisemblablement due à une meilleure information,
mais reflétant certainement également une croissance réelle
des populations (Blanc
et al.
2007). Les estimations récentes
indiquent un nombre définitif d’environ 130 000 éléphants
(UICN/GSEAf 2013).
L’Afrique australe se distingue des autres régions. Les populations
d’éléphants augmentent de façon constante depuis le début du XXe
siècle, après avoir atteint un niveau historiquement bas en raison de
la chasse sportive incontrôlée au cours du XIXe siècle. Si le bracon-
nage a également eu lieu en Afrique australe dans les années 1970
et 1980, les chiffres étaient très différents de ceux de l’Afrique cen-
trale et orientale. En effet, les populations d’éléphants d’Afrique aus-
trale ont, dans une plus large mesure, été protégées par des efforts
de conservation ciblés. C’est l’unique région dans laquelle la popu-
lation a augmenté de façon claire et déterminée au cours des der-
nières décennies. Les dernières estimations montrent un nombre
définitif d’environ 250 000 éléphants (UICN/GSEAf 2013).
Figure 6 :
taille des populations d’éléphants d’Afrique par pays.