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populations d’éléphants aux annexes de la CITES et/ou à la
reprise du commerce licite international de l’ivoire ;
3. établir une base d’informations pour appuyer la prise de
décision sur les besoins en matière de gestion, de protection
et de lutte contre la fraude ;
4. renforcer les capacités des États de l’aire de répartition.
Depuis sa création, ETIS a instauré l’utilisation des données re-
latives à l’application des lois pour suivre le commerce illégal de
l’ivoire. Les données d’ETIS constituent la plus grande collection
de rapports de saisies de produits d’éléphants aumonde, avec plus
de 19 000 cas en janvier 2013, correspondant à des mesures d’ap-
plication de la loi dans quelque 90 pays et territoires depuis 1989.
Dans ETIS, les données sur les saisies sont étayées par un
ensemble de bases de données annexes qui comportent des
informations temporelles et spécifiques à chaque pays sur les
mesures d’application de la loi et leur efficacité, les taux de si-
gnalement, l’importance et la situation des marchés nationaux
de l’ivoire et différents facteurs socio-économiques. Cette base
d’informations est essentielle pour comprendre et interpré-
ter les données sur les saisies afin de produire des tendances
fiables dans le commerce illégal de l’ivoire et ainsi éclairer la
prise de décision concernant les éléphants. ETIS fait claire-
ment ressortir l’ampleur des saisies et la dynamique qui sous-
tend le commerce, à savoir les principaux pays, les routes com-
merciales émergentes et le rôle des réseaux criminels organisés
dans les mouvements à grande échelle de l’ivoire.
Le cadre analytique d’ETIS examine les données relatives aux
saisies selon le type d’ivoire, brut et travaillé (y compris semi
travaillé), et selon trois catégories de poids distinctes : moins
de 10 kg, entre 10 et 100 kg, et supérieures ou égales à 100 kg.
Cette méthode a été choisie, car la dynamique du commerce
de l’ivoire varie le long de la chaîne du commerce en fonction
du type d’ivoire et du poids. Par exemple, les mouvements de
grandes quantités d’ivoire brut indiquent probablement une ac-
tivité criminelle très organisée par rapport aux confiscations de
produits en ivoire travaillé entrant illégalement dans un pays
dans les valises des touristes revenant de l’étranger.