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100

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300

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500

Nombre relatif de transactions

2002

1998

1996

2004

2000

2006 2008 2010

Indice des transactions d’ivoire

Source : ETIS, juin 2012

L’indice des transactions d’ETIS décrit l’activité mondiale de commerce illégal de l’ivoire

pour six types d’ivoire et catégories de poids, mesurant ainsi la fréquence des

transactions d’ivoire brut et d’ivoire travaillé depuis 1996, l’année 1998 étant xée à 100

pour donner une base de référence à des ns comparatives.

Niveau de référence

Intervalles de con ance à 90 %

Tendance de l’indice des transactions

Généralement, les données d’ETIS sont transmises par les

autorités gouvernementales, mais elles peuvent provenir

d’autres sources, telles que des ONG qui travaillent dans des

zones protégées ou des rapports publiés documentant le com-

merce illégal de l’ivoire. La plupart des cas de saisies révèlent

que certaines parties de la chaîne commerciale impliquant des

pays qui ne font quasiment jamais aucune saisie eux-mêmes,

sont en réalité engagés dans le commerce illicite, via les saisies

effectuées par d’autres. Pour comprendre les données brutes, il

est tout d’abord comprendre la capacité des pays à effectuer des

saisies et d’évaluer leur capacité à signaler ces saisies à ETIS.

Par conséquent les données brutes ne sont pas représentatives

de tendances commerciales sous-jacentes, tendances qui n’ap-

paraissent qu’après l’utilisation de techniques de modélisation

statistique complexes ayant recours à des données corrigées

pour réduire le biais. ETIS est en mesure de fournir le total

relatif, et non aboslu, des volumes échangés dans le temps.

Alors que de plus en plus de pays fournissent des données à

ETIS, la participation de certains, dont plusieurs États de l’aire

de répartition, demeure faible. Il est important de noter que

Figure 12 :

indice des transactions d’ivoire.

l’Angola, le Bénin, la Guinée équatoriale, le Libéria, le Séné-

gal, la Somalie et le Togo, tous les États des aires de répartition

des éléphants d’Afrique, le Cambodge, le Laos, le Myanmar et

tous les États des aires de répartition des éléphants d’Asie, n’ont

jamais rapporté un seul cas de saisie de produits d’éléphants à

ETIS depuis 1989, soit sur une période de 23 ans.

TENDANCES DES SAISIES D’IVOIRE

Dans l’ensemble, en utilisant les indices de poids et des tran-

sactions découlant des données d’ETIS, le commerce illégal de

l’ivoire s’est maintenu jusqu’à 2006 aux niveaux constatés en

1998 ou légèrement au-dessus. Ce commerce a ensuite com-

mencé à augmenter de façon progressive, devenant plus impor-

tant année après année, avec une forte augmentation en 2011.

Cette même année, la fréquence des transactions commerciales

illégales d’ivoire était environ trois fois plus élevée que le niveau

observé en 1998. C’est le cas pour tous les types de transac-

tions : ivoire brut et ivoire travaillé de moins de 10 kg, entre 10

et 100 kg ou supérieur à 100 kg.