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La mise en place d’une plateforme collaborative passe par

plusieurs étapes pour réussir le déploiement et aboutir

à une exploitation qui en tire le meilleur parti. En fonction du

patrimoine couvert et du nombre d’acteurs, le temps de mise en

œuvre varie de quelques semaines à quelques mois.

Les étapes clés :

1/

Le référentiel patrimonial

Cette première étape vise à recueillir le référentiel patrimonial

et à le structurer pour qu’il soit adapté à la gestion des

processus. Il s’agit de regrouper et de catégoriser celui-ci

suivant une nomenclature qui permette d’en ressortir une

consolidation cohérente dans l’analyse. Dans la plupart des cas,

le référentiel patrimonial est déjà présent dans un Progiciel de

Gestion Immobilière ou un outil informatique interne. Il faudra

donc l’extraire ou interconnecter la plateforme avec la solution

interne pour disposer d’un référentiel à jour dans l’ensemble

des outils.

Le référentiel patrimonial étant la pierre angulaire de la

plateforme collaborative, il est primordial de s’assurer que celui-

ci est à jour. En effet, il est inimaginable de prendre le risque de

missionner des prestataires pour un site qui ne soit plus sous

gestion ou qui a été vendu.

La qualité de l’interconnexion entre la plateforme et d’autres

outils susceptibles de modifier les données du patrimoine

(nature / baux / contrat / cession / achat / …) doit donc faire

l’objet d’une attention particulière.

2/

Les utilisateurs

L’ensemble des acteurs qui interagissent avec la plateforme

font partie de multiples entreprises et sont catégorisés dans

plusieurs groupes utilisateurs affectés à des rôles précis. Si la

récupération des utilisateurs du commanditaire, au travers

d’une synchronisation avec son serveur LDAP est simple, il

faut se pencher avec la plus grande vigilance sur l’intégration

des acteurs des autres entreprises, notamment ceux qui sont

destinataires d’ordres de missions. Même si les plateformes

permettent l’enregistrement d’utilisateurs à la volée, il convient

de bien définir les rôles et délégations de droits de ceux-ci.

3/

Les entreprises et les contrats

La modélisation des contrats constitue le troisième volet de

mise en place d’une plateforme collaborative. Cette étape va

permettre de bâtir les circuits d’informations et de paramétrer

les indicateurs. Qu’il s’agisse de demandes, de planification, de

ressources, d’achats, l’ensemble des informations en lien avec

les contrats devra être traduit dans l’outil pour connaitre les

engagements des parties, car c’est sur cette modélisation que

repose la capacité du système à assurer le pilotage et l’analyse

du respect des contrats.

4/

Les ressources

Les ressources partagées, plans de classement, réceptacles de

données et documents doivent ensuite être intégrés dans le

système. Il s’agit à ce moment, soit de synchroniser une base

de données existante, soit de créer le plan de classement,

l’arborescence de compteurs, les ressources à partager. Il s’agit

d’éléments manipulés par les acteurs et qui sont donc amenés

à être modifiés sans cesse. De leur entretien et leur mise à jour

dépend l’opérabilité de la plateforme.

5/

Les workflows

Les circuitsd’informations vontmodéliser les relationset chacune

des étapes au travers desquelles va circuler l’information. A ce

stade du projet de déploiement deux options sont possibles :

La mise en place de circuits à l’identique de l’existant, afin

de modifier le moins possible la structure de l’organisation et

donc de s’absoudre de la conduite du changement. Ce type

de mise en place est particulièrement adapté aux grandes

organisations, car celles-ci sont déjà structurées avec

des process établis. L’utilisation d’un workflow disposant

d’aiguillages et de formulaires dynamiques permet de

reproduire tous types de circuits, même les plus complexes.

La mise en place de nouveaux circuits structurants, qui

devront faire l’objet d’un accompagnement des équipes

d’exploitation, afin d’assurer l’adhésion et la réussite du projet.

Ce type de déploiement est plus adapté aux structures de

taille moyenne, car celles-ci sont plus agiles et pourront plus

facilement conduire le changement et ainsi plus rapidement

tirer le plus grand profit d’une plateforme collaborative.

Retour d’expérience et bonnes pratiques

sur lamise en place d’un outil collaboratif.

L’avis de l’expert

Jocelyn Klein

Directeur Agence EchoSystems

Sopra Steria Solutions Immobilier

Plateformes collaboratives : le nouvel atout du gestionnaire d’actifs immobiliers