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DANS LES 6 MOIS

Le décès d’un salarié entraîne automatiquement l’arrêt de son

contrat de travail. Vérifiez auprès de son employeur que toutes

les sommes dues au défunt ont bien été versées.

Les sommes dues par l’employeur

Elles seront versées

soit au notaire chargé de la succession, soit aux héritiers

s'ils peuvent

produire l'acte de notoriété ou une attestation de l'ensemble des héritiers pour les petites

successions inférieures à 5 000 €

(voir page 7) .

Il s'agit principalement :

<right>

du salaire du mois en cours au prorata temporis du travail effectué avant le décès ;

<right>

de l'indemnité compensatrice de congés payés correspondant aux jours de congé non pris ;

<right>

d'une part des primes versées dans l'année, par exemple le 13

e

mois. Certains accords collectifs

de travail peuvent prévoir que la prime n'est attribuée que si le salarié est présent dans

l'entreprise au moment du versement ;

<right>

des éventuels remboursements de frais professionnels.

Le cas échéant, vous pouvez également demander

la liquidation des droits à la participation aux

résultats de l’entreprise, du plan d’épargne entreprise et du Perco

(voir page 10)

.

Les contrats de prévoyance collectifs

Ils permettent de couvrir les salariés

contre les risques de dommages corporels résultant de

la maladie ou de l’accident :

complémentaire santé, indemnités journalières en cas d'arrêt de

travail, rentes d'invalidité, etc.

Ils peuvent également prévoir

le versement d’un capital décès,

de rentes éducation pour les

enfants du défunt, de prestations dépendance.

Contacter

l’employeur

du défunt