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LEXIQUES

1. Lexique technique

> Récupération de chaleur

Les centrales à récupération de chaleur utilisent la chaleur résiduelle issue de

processus industriels pour générer de l’électricité. Cette technologie consiste

à transférer la chaleur vers une chaudière à récupération de chaleur pour

en reproduire, ainsi que de l’électricité

via

une turbine à vapeur. Les centrales

à récupération de chaleur permettent de réduire la demande énergétique des

installations industrielles et, par conséquent, de diminuer leurs émissions de CO

2

.

> Récupération

in situ

Méthode d’exploitation qui consiste à extraire une substance minérale par mise en

solution de cette substance dans la couche géologique qui la contient par injection

d’une solution oxydante acide ou alcaline. On parle aussi de « lixiviation

in situ

».

> Recyclage des combustibles nucléaires usés

Après un séjour de trois à quatre années en réacteur, le combustible nucléaire usé

doit être déchargé. Il contient alors encore environ 96 % de matières valorisables

(95 % d’uranium et 1 % de plutonium) et 4 % de produits de fission et actinides

mineurs (déchets ultimes). L’opération de traitement consiste à séparer les

matières radioactives valorisables des déchets radioactifs ultimes contenus dans le

combustible usé (qui sont conditionnés pour être stockés) en vue de leur recyclage.

Le recyclage permet une économie significative des ressources naturelles.

> Réexamen de sûreté

Le réexamen de sûreté d’une installation permet d’apprécier la situation

de l’installation au regard des règles qui lui sont applicables et d’actualiser

l’appréciation des risques ou inconvénients que l’installation peut présenter en

tenant compte notamment de l’état de l’installation, de l’expérience acquise au

cours de l’exploitation, de l’évolution des connaissances et des règles applicables

aux installations similaires.

> Référentiel de sûreté

Ensemble des documents présentant les dispositions permettant d’assurer la sûreté

d’une installation (l’analyse de sûreté en fait partie). Il est notamment constitué :

p

d’un décret (si l’installation a été créée ou modifiée après 1963) et du dossier

de demande d’autorisation ;

p

de prescriptions édictées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ;

p

d’un Rapport de sûreté (RDS) et de règles générales d’exploitation (RGE) ou

règles générales de surveillance et d’entretien (RGSE) ;

p

d’une étude sur la gestion des déchets de l’installation faisant état des objectifs

pour en limiter le volume et la toxicité ;

p

d’un Plan d’urgence interne (PUI) qui peut comporter des parties communes à

l’ensemble du site nucléaire sur lequel est située l’installation.

> Règles générales de radioprotection

Document décrivant l’ensemble des dispositions prises pour assurer la protection

des personnes et la prévention contre le risque d’exposition aux rayonnements

ionisants.

> REP (réacteur à eau sous pression)

Réacteur nucléaire modéré et refroidi par de l’eau ordinaire, maintenue liquide

dans le cœur grâce à une pression appropriée dans les conditions normales de

fonctionnement.

> Ressources/réserves

Les réserves sont constituées des stocks de minerai connus avec certitude et

exploitables techniquement à court terme à un coût économique compétitif. Les

ressources sont constituées, en plus des réserves, par des stocks de minerai dont

l’existence est seulement présumée ou estimée avec une certaine probabilité, et

potentiellement exploitables à moyen ou long terme.

> RFS (Règles fondamentales de sûreté)

Règles destinées à expliciter les conditions dont le respect est, pour le type

considéré d’installations et pour l’objet dont elles traitent, jugé comme valant

conformité avec la pratique réglementaire française.

> RGE (Règles générales d’exploitation)

Document décrivant le mode de fonctionnement défini pour l’installation en

indiquant les éléments importants pour la sûreté. Il décrit les dispositions prises

en exploitation en cas de sortie du mode de fonctionnement normal.

> Rotor

Élément d’une éolienne composé de plusieurs pales (en général trois) qui

sont fixées à un moyeu central, lui-même relié à la nacelle.

Le rotor entraîné par le vent produit de l’énergie mécanique, qui est

ensuite transformée en énergie électrique par le générateur.

> Sécurité nucléaire

Selon la loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière

nucléaire (loi « TSN »), la sécurité nucléaire comprend la sûreté nucléaire, la

radioprotection, la prévention et la lutte contre les actes de malveillance, ainsi que

les actions de sécurité civile en cas d’accident. Dans une acception plus proche de

la définition de l’AIEA, il s’agit de la prévention, de la détection et de la réaction au vol,

au sabotage, à l’accès non autorisé, au déplacement illégal de matières nucléaires

ou à tout autre acte malveillant concernant des matières nucléaires, toutes autres

substances radioactives ou les installations qui les contiennent.

> Sites EES (Sites à enjeux environnementaux significatifs)

Dans le référentiel AREVA, ce sont les sites nucléaires, les sites comprenant des

installations à risques technologiques majeurs du type Seveso, les sites miniers en

exploitation, les établissements industriels comprenant des installations soumises

à enquête publique et les sites industriels ou tertiaires dont les contributions en

matière de consommations, de rejets ou de nuisances apparaissent significatives

dans la comptabilité environnementale du groupe.

> Stator

Élément statique du moteur électrique (par exemple un groupe motopompe

primaire) ou d’un alternateur.

> Stériles miniers

Terre, sable ou roche ne contenant pas ou peu d’uranium, mais qu’il faut extraire

pour pouvoir accéder au minerai lui-même. Les stériles miniers présentent une

radioactivité naturelle, de l’ordre de celle des roches environnantes.

> Stockage de déchets radioactifs

Opération consistant à placer des déchets radioactifs dans une installation

spécialement conçue afin de les isoler de façon définitive de l’Homme et

de l’environnement, dans le respect des principes énoncés par le Code de

l’environnement.

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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

AREVA 2016