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LEXIQUES

1. Lexique technique

> Filière (de réacteurs)

Famille de réacteurs présentant des caractéristiques générales communes.

> Fissile

Se dit d’un nucléide capable de fissionner ; cette fission des atomes générant

plusieurs neutrons.

> Fission

Éclatement spontané ou forcé, généralement après absorption d’un neutron, d’un

noyau lourd en deux ou trois noyaux plus petits (produits de fission), accompagné

d’émission de neutrons, de rayonnements et d’un important dégagement de

chaleur. Cette libération importante d’énergie constitue le fondement de la

production d’électricité d’origine nucléaire.

> Fluide caloporteur

Fluide circulant dans le cœur d’un réacteur nucléaire ou dans le receveur d’un

générateur de vapeur solaire pour en transporter la chaleur.

> Fusion thermonucléaire

La fusion d’atomes légers (comme l’hydrogène) est le processus nucléaire à l’origine

de l’énergie des étoiles, comme le soleil. La fusion est l’inverse de la fission, car

elle correspond à la réunion de noyaux d’atomes.

> Gaine

Tube métallique étanche (constituant la partie externe du crayon) dans lequel est

inséré le combustible nucléaire pour le protéger de la corrosion par le caloporteur

et empêcher la dispersion des produits de fission. La gaine constitue la première

barrière de confinement. Dans les réacteurs à eau pressurisée, les gaines sont en

zircaloy (alliage de zirconium).

> Générateur de vapeur

Échangeur de chaleur assurant dans un REP le transfert de chaleur de l’eau du

circuit primaire à l’eau du circuit secondaire. Cette dernière y est transformée en

vapeur, qui entraîne une turbine couplée à un alternateur produisant de l’électricité.

> Génération IV

Filière de réacteurs ou systèmes nucléaires innovants susceptibles d’être mis en

service à horizon 2040-2050. Ils sont étudiés dans le cadre d’une collaboration

internationale appelée Forum international génération IV (FIG) auquel participe la

France. Ces systèmes visent en particulier à répondre à la nécessité de réduire la

quantité de déchets produits, d’économiser les ressources, de garantir une sûreté

et une fiabilité accrue pour les réacteurs nucléaires du futur.

> GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’évolution

du climat) ou IPCC

(Intergouvernemental Panel on Climate

Change)

Créé en 1988 à l’initiative des pays du G7 et constitué d’experts de l’ONU, il

relève aujourd’hui de l’Organisation météorologique mondiale dans le cadre du

Programme pour l’environnement des Nations Unies. Son rôle consiste à expertiser

l’information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque

de changement climatique provoqué par l’homme. À ce titre, il a fait paraître

plusieurs rapports qui pronostiquent notamment une augmentation moyenne des

températures mondiales, en un siècle.

> Grappe de contrôle ou de commande (voir

Barres

de contrôle

)

Équipement contenant des éléments absorbant les neutrons, permettant le contrôle

de la réaction de fission en chaîne dans un réacteur nucléaire. L’introduction des

grappes de contrôle, dans le cœur, réduit ou arrête la réaction en chaîne.

> Groupe motopompe primaire

Motopompe assurant la circulation de l’eau du circuit primaire dans un réacteur

à eau pressurisée. Tournant à près de 1 500 tours/minute, une pompe primaire

débite environ 20 000 m

3

d’eau/heure.

> HCTISN (Haut Comité pour la transparence et l’information

sur la sûreté nucléaire)

Instance d’information, de concertation et de débat sur les risques liés aux

activités nucléaires et l’impact de ces activités sur la santé des personnes, sur

l’environnement et sur la sécurité nucléaire. À ce titre, il peut émettre un avis sur

toute question dans ces domaines, ainsi que sur les contrôles et l’information qui s’y

rapportent. Il peut également se saisir de toute question relative à l’accessibilité de

l’information en matière de sécurité nucléaire et proposer toute mesure de nature

à garantir ou à améliorer la transparence en matière nucléaire.

> HFDS (Haut Fonctionnaire de défense et de sécurité)

La responsabilité du contrôle des matières nucléaires est confiée par le Code

de la défense au ministre chargé de l’Énergie pour les matières nucléaires à

usage civil. À ce jour, en raison de la répartition actuelle des compétences au

sein du gouvernement, cette responsabilité est confiée conjointement au ministre

de l’Économie et des Finances et à la ministre de l’Environnement, de l’Énergie

et de la Mer. Pour exercer ces responsabilités, les ministres s’appuient sur un

service (le service de défense de sécurité et d’intelligence économique) constitué

de personnels en charge de l’instruction des dossiers et de l’élaboration de la

réglementation. Ce service est placé sous la responsabilité du Haut Fonctionnaire

de défense et de sécurité auprès de la ministre de l’Environnement, de l’Énergie

et de la Mer qui assure la fonction d’autorité de sécurité nucléaire.

> ICPE (Installation classée pour la protection

de l’environnement)

Installation et activité « visées dans la nomenclature des installations classées

pouvant présenter des dangers ou des inconvénients pour la commodité du

voisinage, la santé, la sécurité, la salubrité publique, ou l’agriculture, la protection

de la nature, de l’environnement et des paysages, ou encore la conservation des

sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique ».

> Îlot nucléaire

Ensemble englobant la chaudière nucléaire et les installations relatives au

combustible, ainsi que les équipements nécessaires au fonctionnement et à la

sécurité de cet ensemble. La turbine, l’alternateur générant l’électricité qui y est

accouplée, et les équipements nécessaires au fonctionnement de cet ensemble

constituent « l’îlot conventionnel ».

> INB (Installation nucléaire de base)

En France, installation qui, par sa nature ou en raison de la quantité ou de l’activité

de toutes les substances radioactives qu’elle contient, est visée par la nomenclature

INB et soumise à la loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en

matière nucléaire et à ses textes d’application. La surveillance des INB est exercée

par des inspecteurs de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). À titre d’exemple, un

réacteur nucléaire, les usines d’enrichissement, de fabrication de combustibles ou

encore de traitement des combustibles usés sont des INB.

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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

AREVA 2016