LEXIQUES
1. Lexique technique
> Ingénierie nucléaire
Ensemble des activités d’étude, de réalisation ou d’optimisation des installations
nucléaires.
> Inspection décennale
Tous les dix ans, les réacteurs nucléaires subissent une visite complète desmatériels,
appelée visite décennale, permettant d’effectuer un contrôle approfondi de ses
principaux composants : la cuve, le circuit primaire, l’enceinte de confinement.
> Inspection périodique
Ensemble de contrôles effectués périodiquement dans une installation au cours
d’un arrêt programmé.
> Irradiation
Exposition d’un organisme ou d’un organe à un rayonnement ionisant lorsque la
source de ce rayonnement est extérieure à l’organisme.
> IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire)
Établissement public à caractère industriel et commercial qui a notamment pour
mission de réaliser des recherches et des expertises dans les domaines de la
sûreté nucléaire, de la protection de l’homme et de l’environnement contre les
rayonnements ionisants et du contrôle et de la protection des matières radioactives.
L’IRSN intervient comme appui technique de l’ASN et du HFDS.
> Isotopes
Nucléides dont les atomes possèdent le même nombre de protons dans leurs
noyaux, mais un nombre différent de neutrons. Il existe par exemple trois isotopes
principaux de l’uranium que l’on trouve à l’état naturel :
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U (92 protons,
92 électrons, 142 neutrons),
235
U (92 protons, 92 électrons, 143 neutrons),
238
U
(92 protons, 92 électrons, 146 neutrons). Tous les isotopes d’un même élément
ont les mêmes propriétés chimiques, mais des propriétés physiques différentes
(masse en particulier).
> ITER
(International Thermonuclear Experimental Reactor)
Initiative de recherche, fruit de la collaboration de la communauté scientifique
internationale, qui doit permettre la construction d’un démonstrateur de fusion
contrôlée afin de valider les potentialités de l’énergie de fusion nucléaire.
> Lixiviation, lixiviation
in situ
, lixiviation en tas
Extraction des métaux par dissolution sélective des minerais à l’aide de solutions
chimiques acides ou basiques. L’extraction peut être statique (pour du minerai
mis en tas et arrosé sur une aire imperméable), dynamique (minerai mélangé
aux solutions dans une usine) ou in situ (injection des solutions dans la couche
géologique contenant le minerai et récupération par pompage).
> Matière nucléaire
Matière visée par le Code de la défense et nécessitant des mesures de protection
physique contre le vol ou le détournement.
> Matière radifère
Matière contenant les descendants de l’uranium, dont le radium, solide, et le radon
qui se dégage sous forme gazeuse.
> Matière radioactive
Substance radioactive pour laquelle une utilisation immédiate ou ultérieure est
prévue ou envisagée, le cas échéant après traitement.
> Matière uranifère
Matière contenant de l’uranium.
> Métal lourd (tML)
Le métal lourd correspond à la matière nucléaire : uranium et éventuellement
plutoniumdans le cas du combustibleMOX. L’unité demesure couramment utilisée
est la tonne de métal lourd (tML).
> Minerai
Roche, minéral ou association de minéraux contenant un ou plusieurs éléments
chimiques utiles en teneurs suffisamment importantes, pouvant être isolées par
des procédés industriels.
> Modérateur
Matériau destiné à ralentir les neutrons issus de la fission nucléaire.
> MOX
Le combustible MOX est un combustible nucléaire classique. Il se distingue du
combustible UO
2
, combustible nucléaire de base fabriqué uniquement avec de
l’uranium, par le fait qu’il contient une faible proportion de plutonium issu du
recyclage du combustible usé, mélangé avec de l’uranium (MOX signifie Mélange
d’OXydes d’uranium et de plutonium). La proportion de plutonium varie selon le
type de combustible : elle est généralement comprise entre 5 et 10 %.
> MSNR (Mission de sûreté nucléaire et de radioprotection)
Rattachée aux ministères de l’Environnement et de l’Économie, elle participe
aux missions de l’État en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection. En
particulier, elle propose, en liaison avec l’Autorité de sûreté nucléaire, la politique
du gouvernement enmatière de sûreté nucléaire et de radioprotection, à l’exclusion
des activités et installations intéressant la Défense nationale et de la protection
des travailleurs contre les rayonnements ionisants. Elle suit, pour le compte des
ministres chargés de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, les activités de
l’Autorité de sûreté nucléaire.
> Multiplicateur (ou boîte de vitesse)
Le principe de fonctionnement des éoliennes implique la conversion de l’énergie
cinétique issue du rotor, en rotation lente de l’ordre de 5 à 15 RPM, en énergie
électrique directement injectée sur le réseau, c’est-à-dire à une fréquence de 50 Hz.
La conception traditionnelle des éoliennes s’appuie sur l’utilisation de générateurs
électriques éprouvés, quadripôles, et nécessitant une vitesse d’entrée de
1 500 RPM. Il est alors indispensable d’utiliser un multiplicateur afin d’adapter
la vitesse de rotation entre le rotor et le générateur tout en transmettant l’énergie.
Pour ce faire, un multiplicateur de vitesse est constitué d’un ou plusieurs trains
d’engrenage, simples ou épicycloïdaux, assurant la transmission des efforts tout
en adaptant la vitesse de rotation.
Les éoliennes à transmission hybride de type AREVA M5000 s’appuient quant
à elles sur un générateur multipolaire (de l’ordre de 40 pôles) nécessitant des
rapports de multiplication beaucoup plus faibles tout en restant économiquement
accessible et autorisant donc l’usage de multiplicateurs beaucoup plus compacts.
Les éoliennes à transmission directe utilisent des générateurs massivement
multipolaires, plus coûteux mais permettant la suppression complète de l’étage
multiplicateur.
DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
AREVA 2016
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