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Des ONG qui militent en faveur de l’application des lois relatives aux

espèces sauvages en Afrique centrale, au rang desquelles la Last Great

Ape Organization (LAGA) et le Projet d’appui à l’application de la loi

sur la faune sauvage (PALF), ont prouvé que les individus participant

aux activités de braconnage et de trafic sont également impliqués

dans le commerce d’animaux vivants, et tuent des primates pour se

procurer de la viande, des curiosités, ou pour procéder à des rites.

Depuis les années 1980, ces activités sont de plus en plus répandues.

Depuis cette même période, les créations de sanctuaires destinés à

accueillir des primates sont en hausse, tout comme le nombre d’ani-

maux que ces structures recueillent, ce qui constitue un autre indica-

teur de la hausse des activités de chasse et de commerce de grands

singes vivants. Malheureusement, la plupart des sanctuaires ont

atteint leur capacité d’accueil maximale, voire dépassent ce plafond.

Les causes de disparition des grands singes – destruction de leur ha-

bitat, chasse, commerce d’animaux vivants et maladies – sont telle-

ment liées les unes aux autres qu’il est difficile d’identifier quelle(s)

causent influe(nt) sur les tendances observées des populations. On

peut en revanche affirmer que l’augmentation des pressions exer-

cées par l’homme sur les territoires des grands singes constitue la

cause principale de la réduction de leurs populations. À cette cause

globale s’ajoute la demande de grands singes vivants, de viande de

brousse et de parties de leurs corps.