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N’est-ce pas plutôt cocasse, et étrange, cette Diane qui me garde dans l’ombre et
cette autre Diane (D.M) qui tire mon soleil ?
Est-ce tout à Toi ?
Quelquefois je le ressens ainsi, comme si toutes ces femmes qui se meuvent dans
ma vie et ma conscience étaient autant de mouvements de Toi pour me mener au
plus profond de Ton cœur, de Ton Feu pur et entier…
*19-4-1985, Auroville :
Avec Pnina il y a une volonté partagée que notre rencontre soit libre de tout
égoïsme, et c’est bien doux !
*22-4-1985, Auroville :
P et moi avons passé une partie de la nuit à remplir tous les réservoirs et faire
l’arrosage le plus urgent, après les pannes de courant de ces derniers jours ; et ce
matin, je découvre que D a mis de la glu dans la pompe au lieu d’y mettre de la
graisse… ! Alors je me suis offert une colère… ; plutôt comique d’ailleurs, puisque
en fait c’est de ma faute, dans le sens où je sais bien que je devrais m’occuper de
cet équipement moi-même, et me charger directement de son entretien ; mais j’ai
une forte résistance à traiter avec toute cette matière mentalisée, toute cette
machinerie dont nous dépendons de plus en plus…
*28-4-1985, Auroville :
Cet après-midi G.M est venu, en larmes ; perdu dans sa difficulté à trouver
l’harmonie avec une femme…
Et ce soir il est revenu avec M et ils sont restés ici jusque tard…
*29-4-1985, Auroville:
Johnny has accepted to give me money to complete Krishna’s house here; this is a
relief…!
*30-4-1985, Auroville:
Larry has left for the US, so the whole scene is now under my care, on that land
near “Forecomers”; I met the workers there today, and took a full inventory…
… This morning we had a concreting at Matrimandir; it was alright.
But when I see what is becoming of people here, I feel almost resentful towards
You, Mother, for allowing this demonstration of waste; and I pray to You: “please,
Mother, burn me, don’t let me down, don’t let this be another waste, cleanse me,
make of this a bit of real and living presence, Mother, Mother, Mother, Mother,
Mother, Mother, Mother, Mother, Mother, Mother, Mother, Mother…
*2-5-1985, Auroville:
Ed, qui habite à « Forecomers », s’est opposé à ma présence sur les lieux ; Johnny
et moi sommes allés le voir ; il semble que ce soit Piero qui ait jeté en lui son venin
et l’ait dressé contre moi…
Je ne vois pas le chemin.