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Comme si l’erreur se perpétuait en moi, l’erreur de se tromper de conscience,
l’erreur de ne pas être Toi…
Tout va de travers. Quel effort ? Que faire ? Douce Mère, que puis-je faire là-
dedans ?
*6-2-1973, Paris :
Laisser tomber…
Ne vouloir que la lumière. Dans la simplicité d’être.
Lumière et simplicité.
*11-2-1973, Paris :
J’ai été touché par un rêve que j’ai fait il y a deux nuits, un de ces rêves où les
forces adverses prennent Ton nom et Ta place et montent la scène ; il y avait
même le Samadhi et le « Service tree », très sales, souillés – et l’aspiration de
cette partie qui rêvait a été aussi comme souillée…
*13-2-1973, Paris :
Ce matin, une lettre de Krishna : il me dit de revenir, que Tu lui a confié une terre,
que le feu brûle, qu’il voudrait que je sois avec lui…
Peut-être est-ce le début du retour ?
*21-2-1973, Paris :
Toute seule, Douce Mère,
Toute seule portant le Suprême dans Ta Force,
Toute seule, pétrie de l’Amour divin,
Toute seule, Source du monde, Source de l’Etre,
Toute seule, Tu remportes la victoire.
Notre Mère. Notre Présence. Notre Secret. Notre Origine.
Notre Union. Notre Pouvoir.
Mère.
*22-2-1973, Paris :
Cet après-midi c’était Ta Force, Ta Présence, c’était brûler dans le jour, avec un
frère, enfants joyeux de Ton Feu bienheureux…
Et ce soir c’est le mensonge, l’incertitude, la brume, les miasmes de ces pauvres
forces à la mesure de notre cœur si petit, si petit, mais qui ont encore tant de
pouvoir sur la vie du corps…
Douce Mère je ne veux pas que Tu sois seule.
Je veux m’unir à Toi, que nous tous nous unissions à Toi et que Tu sois pour toute
l’éternité du progrès notre Mère bienheureuse et notre Guide…
*26-2-1973, Paris :
Quelque chose en moi depuis longtemps souffre d’être lié à l’expérience pour la
nécessité du progrès ; cette partie voudrait que toute expérience naisse et réponde
à l’ânanda de l’union, au lieu qu’elle soit un instrument douloureux employé aux
fins d’un progrès mélangé et aveugle…