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*25-1-1973, Paris :

Il y a l’inertie. Il y a les armes de l’adversité : la tristesse, la peur, le désir, il y a

encore les traînées de mon propre mensonge…

Je Te demande de m’aider à ne plus rien vouloir pour moi ; et pourtant, n’est-ce

pas pour moi, pour mon propre bonheur et ma jouissance égoïste que je Te désire

et demande à Te voir et à Te sentir…

*27-1-1973, Paris :

Son Amour doucement appuie et pénètre. Mais je ne sais Lui répondre.

Seule se lève en moi une aspiration triste et intense, une aspiration blessée qui Te

cherche et voudrait pouvoir aimer, une tristesse d’être petit et séparé.

Toujours c’est cette tristesse qui revient… n’est-elle pas un obstacle à Ta venue ?

Pour « Savitri » c’est une difficulté qui va presque, parfois, jusqu’à la douleur

physique.

Mais aussi j’apprends à retrouver un peu de Sa Conscience au-dedans de moi, je

reconnais des mouvements, des élans, des qualités qui sont les Siens.

*28-1-1973, Paris :

Je crois que les seuls instants où j’approche de la Vérité sont ceux où, à l’état de

veille et dans ma conscience physique, je suis conscient de Toi, de Ta Force, de

l’aspiration. Tout le reste est mensonge. Et tout le reste, c’est beaucoup, Douce

Mère… !

Mère innommable… mon Amour au monde… Cœur du monde…

*30-1-1973, Paris :

J’ai trouvé que pour garder courage et endurance il me faut d’une part ne regarder

que l’instant présent en un double mouvement d’appel et d’offrande et d’autre part

me souvenir constamment que c’est Ta création qui se fait en mon être et que, par

conséquent, je ne puis, je n’ai pas le droit de douter des résultats… Mais il y a un

désir de Te revoir. Alors, si je regarde un peu plus loin que demain, je perds

courage.

Une lettre de Nata : il me demande d’aider une jeune fille dont il me donne

l’adresse…

*31-1-1973, Paris :

Il y a tout cet ego – il est partout.

Et il y a ce fragment de Ta Conscience, cet enfant de Toi.

*4-2-1973, Paris :

Tu me donnes tant de choses dont les hommes rêvent et pour quoi ils luttent.

Où puis-je trouver la force d’être digne de Toi ?

*5-2-1973, Paris :

La Lumière est derrière, autour, au-dessus. Concrètement.

Mais le « moi » de ma conscience, c’est ce cauchemar, cette absurdité.

Je me sens comme dans un nœud d’obscurité tout entouré de lumière.