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Ce chapitre présente successivement des méthodes permettant de :
•
décrire l’entrée pluviométrique brute ;
•
calculer des volumes ruisselés nécessaires à toutes les méthodes de dimensionnement, quel que soit le
type d’ouvrage ;
•
décrire le flux d’évapotranspiration, à prendre en compte pour simuler le fonctionnement de certains
ouvrages de gestion amont du pluvial (toitures végétalisées, …) ;
•
calculer des débits « infiltrables » dans le sol ;
•
dimensionner des capacités de stockage ;
•
calculer des débits d’eaux pluviales à l’exutoire d’un bassin de collecte ;
•
estimer des débits d’eaux usées ;
•
simuler l’évolution des débits d’eaux pluviales au cours d’un événement pluvieux pour vérifier le
fonctionnement d’un système de gestion.
Judicieusement combinées ces méthodes satisfont la plupart des besoins de dimensionnement et de vérification
associés aux ouvrages de gestion amont des pluviales (cf. chapitre
V et en particulier au
§ V.1.2)ou aux réseaux
de collecte (cf. chapitre
s IV e t VI).En conclusion de ce chapitre figurent des éléments généraux sur la pollution des eaux pluviales qui justifient les
préconisations de maitrise de la qualité des eaux énoncées dans les chapitre
s V e t VI.III.1
U
NITES
:
VALEURS ABSOLUES ET VALEURS SPECIFIQUES
On peut exprimer un débit ou un volume en valeurs absolues respectivement en m
3
/s et en m
3
(unités SI).
Il est souvent commode de les exprimer en valeurs spécifiques en rapportant les débits et les volumes à une
surface d’impluvium (surface totale de bassin versant ou surface imperméabilisée ou encore surface active). Les
unités SI correspondantes sont alors le m/s (équivalent à m
3
/s/m
2
) et le m (équivalent à m
3
/m²). En pratique le
mm/h et le mm sont mieux adaptés aux ordres de grandeurs usuels. Ainsi on exprime en général le débit de
pluie en le rapportant à une surface arbitraire pour obtenir des mm/h (1 mm/h = 1 L/h/m
2
= 10 m
3
/h/ha) ou des
mm (1 mm = 1 L/m
2
= 10 m
3
/ha). Physiquement c’est la hauteur recueillie dans un récipient à parois verticales
rempli directement par la pluie : cette hauteur est indépendante de la surface du récipient.
On passe des valeurs spécifiques aux valeurs absolues en multipliant les valeurs spécifiques par la surface utilisée
comme référence.
= ∙
(Équation 1)
= ∙
(Équation 2)
Q
a
, V
a
: débit et volume absolus
Q
s
, V
s
: débit et volume spécifiques
S : surface de référence (Bassin versant, surface d’apport, surface imperméable)
Les débits spécifiques peuvent être utilisés pour exprimer l’apport de la pluie ou la production d’un bassin
versant ou d’une surface imperméable. On peut aussi exprimer sous cette forme le débit de vidange d’un
réservoir, en le rapportant à la surface desservie par l’ouvrage. Mais pour les débits d’infiltration ou l’ETP, les
débits spécifiques sont souvent rapportés à la surface efficace de l’ouvrage (surface d’infiltration ou surface
d’évaporation). Ils ne peuvent pas être directement comparés à des débits spécifiques rapportés à une surface
d’apport, mais cette comparaison devient possible en introduisant un paramètre défini au
§ V.1.2,le facteur de
charge.