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M
EMENTO
T
ECHNIQUE
2017
- C
ONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DES SYSTEMES DE GESTION DES EAUX PLUVIALES ET DE COLLECTE DES EAUX USEES
-
La "Ville et son Assainissement" (CERTU 2003) propose plusieurs ajustements du lag-time. Certains sont fonction
des caractéristiques du bassin versant et de la pluie, alors que d'autres ne prennent en compte que le bassin
versant et sont donc d'un usage plus commode, notamment en dimensionnement. On retient la formule
suivante :
= ,
∙
− ,
∙
− ,
∙
− ,
∙
,
(Équation 28)
Avec :
K, paramètre du modèle, appelé généralement temps de réponse (en mn)
S, la superficie du bassin versant (en ha)
I, la pente moyenne du plus long parcours canalisé (en %)
C
imp
, le coefficient d’imperméabilisation du bassin versant (en %)
L, La longueur du plus long parcours canalisé de l’eau (en m)
Intérêt/limite du modèle : le modèle « coefficient de ruissellement – réservoir linéaire » est un modèle simple à
mettre en œuvre et peu paramétré qui permet de représenter la dynamique de la transformation pluie-débit et
de produire des hydrogrammes pertinents en sortie. Le chargé d’étude doit prêter une attention particulière au
choix de la pluie (pluie de projet, chronique de pluies) et de sa transformation en pluie nette en fonction de son
application (cf.
§ III.4.2).
Domaine d’emploi : cette fonction de transfert a été calibrée sur des bassins versants urbains homogènes et
équipés d’un système d’assainissement classique, sans stockage : on peut l’appliquer à des superficies de 0,4 à
5000 hectares.
III.7.2
Validation à l’aide de modèles hydrodynamiques détaillés
Généralité
Les méthodes globales fournissent des résultats à l’échelle d’un bassin versant élémentaire. Elles ne peuvent pas
traiter :
-
les assemblages complexes rencontrés dans le réseau tels que ruptures de pente, maillages,
-
les ralentissements dynamiques dus à des particularités du réseau ou à des ouvrages
ponctuels,
-
le fonctionnement dynamique de bassins d’orage situés en amont
-
le comportement des défluences (répartition du débit entre plusieurs branches à l’aval).
C’est pourquoi l’étude des systèmes d’assainissement par temps de pluie a recours de plus en plus souvent à des
outils de modélisation pour diagnostiquer au mieux le fonctionnement d’un réseau et dimensionner des
solutions d’aménagements optimisées en termes de coût-efficacité.
Un modèle hydrodynamique détaillé est en effet nécessaire pour représenter les variations de hauteur d’eau et
de débit en tout point d’un réseau complexe.
Les grands principes de la modélisation
Les méthodes dynamiques permettent de simuler le cycle de l'eau depuis la précipitation jusqu'à l'écoulement à
l'exutoire du réseau. Ainsi en chaque point du réseau, il devient possible d'obtenir une représentation de
l'hydrogramme.