DIS LIQUEURS.
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eiclusivement de la canne et de la betterave. On le
trouve dans le commerce sous trois états différents
:
brut,
ttrré
et
ra(fini.
On en distingue trois espèces prin–
cipales : sucre
du
colonies, ittdigme
,
étranger.
Les
sucres
brots,
c'est-à-dire non raffinés, nous arri•
,·ent du nord de la France , de l'Amérique et des
Antil–
les enveloppés dans des sacs , balles de jonc ou ton–
neaux.
Ils sont divisés en plusieurs sortes, suivant
la
beauté
de la nuance ou la
richuse
du grain. Le point
de départ , dans
la
classification des sucres bruts
,
est
le
blanc parfait.
S'il
pouvait exister on le qualifierait
de
pmnière
nuance
on, par abréviation, de première.
La
se–
eonde
est d'un blanc moins pur, elle est fort difficile
à
trouver dans
le
commerce.
La
belle troisiime
est la qualité
la
plus belle qui arrive
des
colonies
,
sa
cristallisation est brillante et
sa
couleur
jaune-clair argenté est presque blanche.
La
bonne
troë–
&ièmt,
la
troisième,
la troisième
ordinaire,
sont des
sortes graduellement plus foncées en couleur et moins
riches en cristallisation.
La
qualité le plus en usage chez le Liquoriste
,
est la
bonne quatrième.
Sa
couleur est blonde ou grisâtre
,
la
cristallisation assez prononcée est sèche et détachée ;
cette sorte
se
~hise
aussi en
belle
quatrimu,
fine
qua–
lrième
pour les qualités supérieures
,
et en
quatrièm&
bonne ordinaire, quatrième ordinaire
et
b<We quatriètM
pour celles inférieures.
·
Les sucres
bruts
commuri.s
se
reconnais~nt
à
leur cou–
.leur rougeâtre ou brune due à la présence d'une quantité
plus ou moins grande de sirop-mélasse.
~s
sucres
terrés
nous 'icnnent dans les mèmes en-