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t36

TUITÉ

De•

Es&Pal...

L'extraction des huiles volatiles s'opère encore, pour

certaines fieurs , au moyen d'une

solution

dam

une

huile

grasse

que l'on met ensuite en contact avec de l'alcool :

on nomme ce produit

extrait.

Les fleurs dont l'odeur esl très-fugace, telles que :

jcumin, jonquille, héliotrope, hyacinthe,

lis,

muguet,

nar–

cisse,

reséda, tubéreuse, molette,

etc., ne produisent point

d'huile volatile par distillation, ni par expression. On ne

peut extraire

l'arome

qu'en employant une huile grasse

ou fixe ( celle d'olin ou d'amandes douces) comme dis–

solunt. Cette extraction se dispose ainsi :

On met les fleurs mondées_ en contaclcouche par cou–

che avec du coton , ou entre des draps de laine blanche,

imprégnés d'une huile grasse ; au bout de trois ou qua–

tre jours, on renouvelle

le~

fleurs et l'on continue ainsi

jusqu'à ce que le coton ou les draps de laine imprégnés

d'huile grasse soient bien chargés de l'odeur. On rail

alors digérer les draps ou le coton dans de l'alcool

à

s~·

ou 90°, et on distille au bain-marie. L'alcool s'empare

de l'arome des fleurs riour former l'huile volatile ou

extrait.

Quelques praticiens préferent ne pas distiller. Pour

obtenir l'huile volatile d'une fleur, ils mettent seule–

ment l'huile exprimée du colon ou des draps de laine

en contact pendant plusieurs jours nec l'alcool; ce

dernier dissout l'huile volatile sans presque toucher

à