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TUITÉ
De•
Es&Pal...
L'extraction des huiles volatiles s'opère encore, pour
certaines fieurs , au moyen d'une
solution
dam
une
huile
grasse
que l'on met ensuite en contact avec de l'alcool :
on nomme ce produit
extrait.
Les fleurs dont l'odeur esl très-fugace, telles que :
jcumin, jonquille, héliotrope, hyacinthe,
lis,
muguet,
nar–
cisse,
reséda, tubéreuse, molette,
etc., ne produisent point
d'huile volatile par distillation, ni par expression. On ne
peut extraire
l'arome
qu'en employant une huile grasse
ou fixe ( celle d'olin ou d'amandes douces) comme dis–
solunt. Cette extraction se dispose ainsi :
On met les fleurs mondées_ en contaclcouche par cou–
che avec du coton , ou entre des draps de laine blanche,
imprégnés d'une huile grasse ; au bout de trois ou qua–
tre jours, on renouvelle
le~
fleurs et l'on continue ainsi
jusqu'à ce que le coton ou les draps de laine imprégnés
d'huile grasse soient bien chargés de l'odeur. On rail
alors digérer les draps ou le coton dans de l'alcool
à
s~·
ou 90°, et on distille au bain-marie. L'alcool s'empare
de l'arome des fleurs riour former l'huile volatile ou
extrait.
Quelques praticiens préferent ne pas distiller. Pour
obtenir l'huile volatile d'une fleur, ils mettent seule–
ment l'huile exprimée du colon ou des draps de laine
en contact pendant plusieurs jours nec l'alcool; ce
dernier dissout l'huile volatile sans presque toucher
à