DIS LIQUEURS.
t
:J
t
tien Manucci, qui séjourna quarante ans aux Indes :
«Tandis que l'empereur se promenait avec elle (Noùr–
Djihân-Beygum) sur le bord d'un canal rempli d'eau de
roses ils aperçurent une çspèce de mousse qui s'était for–
mée sur l'eau, et qui nageait à la surrace. On attendit,
pour la retirer, qu'elle fût arrivée au
bord,
et l'on
re–
connut alors que c'était une substance des roses que le
soleil anit recuite, el, pour ainsi dire, rassemblée en
masse. Tout le sérail s'accorda à reconnaître cette sub–
stance huileuse pour le parfum le plus délicat que l'on
connût dans l'Inde. Dans la suite, l'art tâcha d'imiter
ce qui avait été d'abord produit du hasard el de la na–
ture.•
(Hist. génér.
du
Mogol,
t.1,
p. 3!6 et 3!7,
t•
éd.)
BUILB VOLATILE Oli BSSBNCE DE CANNELLE.
cannelle de Ceylan concassée,
F.aucommune ,
Sel commun,
5
kilos.
!O
litres.
i
kilo.
Faire macérer pendant H heures , ajouter le sel, dis–
tiller jusqu'à ce que l'eau passe claire. Le produit :iera
laiteux, très-aromatique et par le repos donnf'ra l'huile
volatile au fond du récipient; après H heures, décanter
le produit, le reverser sur les matières restées dans la
cucurbite, et distiller comme la première fois; réitérer
jusqu'à ce qu'on n'aperçoive plus d'augmentation dans
le produit huileux , laisser reposer !4 heures et décanter
pour isoler l'huile volalile.
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