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TaAITK

qu'un procédé

à

la

fois aussi simple el aussi répandu dans

l'Orient.• et même sur les côtes de l'Afrique occidentale,

lequel est le résultat d'un autre connu depuis un temps

immémorial (eau de roses) ne date

pas

de deux cents

ans! Cette opinion diffère beaucoup de celle de plusieurs

savants. •

De

toutes ses recherches dans les écrivains orientaux,

il

résulte qu'avant

iOit

de l'hégire (

t6ti

de l'ère vul:–

gaire), l'essence de rose était complétement inconnue.

Dans une

Histoire

des

grand& Mogols,

de

Ui:S

àt

677,

la découverte de l'essence de rose est mentionnée de

la

manière

la

plus positive dans ces deux passages:

«L'essence d'eau de rose quelaprincesse (Noùr-Djihàn–

Beygum) nomma d'abord

essence

Djihânguyr,

ainsi

que quelques autres parfums d'un moindre prix dont dle

procura la jouissance aux hommes peu favorisés de

la

fortune, sont de son imenlion el de celle de sa mère. •

• Au commencement de Ja fête parfumée du nouvel

an el de cette année du règne (de Djibânguyr)

la

mère de

(la princesse) Noùr-Djibân ayant présenté de l'essence

d'eau de rose, qu'elle avait extraite, et le prince l'ayant

trouvée agréable,

il

jugea à propos de donner à cette

découverte son nom auguste, el la nomma

à

IMr

djihdn–

guyry,

c'est-à-dire essence de Djihânguyr.,,

«

La

manière de faire le

à

ther,

dit encore M. Gladwin

dans une

Histoire

l'

lndoustan ,

fut alors découverte,

pour la première fois, par la mère de Noùr-Djihân-Bey–

gum.

Le

à

ther

est l'huile essentielle de

ro11e,

qui sur–

nage en très-petite quantité au-dessus de l'eau de

l'OH

distillée, etc.

11

Quant

à

sa découverte, voici ce que raconte le

vP.ni-