DIS LIQUEURS.
"Volatile qui contient de l'huile grasse esl d'autant moin1
fluide que la proportion d'huile grasse e11t plus grande,
puis quand on l'agite fortement on voit les bulles d'air
se réunir
à
la surface du liquide.
Le
papier non collé est mis en- usage pour découvrir
le mélange fait avec une huile grasse; on 11'en sert
de la manière suivante : on verse sur la surface de ce
papier une ou deux gouttes de l'huile c1u'on veut exami–
ner~
on l'expose ensuite à l'air, on le chauffe légère–
ment; si l'huile "Volatile est pure, elle se volalilise com–
plétement; si elle est mêlée d'huile grasse, elle laisse
sur
le J18pier une tache permanen&e qui lui donne de la
transparence.
On peut également être certain de reconnaître la
falsificalion par l'huile grasse , en distillant dans une
cornue au bain-marie ces huiles falsifiées.
La
partie
d'huile volatile passe dans la distillation et l'huile grasse
reste au fond de la cornue, parce qu'elle ne peut s'éle–
''er au degré
de
la chaleur de l'eau bouillante. On n'a
point
à
craindre la falsification des huiles rnlaliles , par
les huiles grasses -qui seraient mises dans l'alambic an
moment où l'on distille les végétaux pour en extraire
l'essence, par ce
mo~f
que l'huile volatile entre en ébul–
lition et se distille à un
degré
de chaleur bien inférieur
à
celui de l'huile grasse.
L'alcool est encore un excellent moyen pour consta–
ter cette aophistication. Il suffira, pour faire cet esaai, de
mettre dans un tube gradué un volume quelconque de
l'huile volatile, d'y verser par-dessus huit volumes d'al–
cool pur et d'agiter. L'alcool dissout l'huile volatile et
lait1se intacte l'huile grasse (fUi vient se déposer au fond