HO
TRAITÉ
la substance , et contenant par conséquent une certaine
quantité d'huile volatile.
:s•
N'employer qu'une quantité d'eau suffisante pour
empêcher les matières de brlller et recharger à plusieurs
rep1·ises la première eau distillée, sur une nouvelle qua&–
lité
de substance.
6°
Saturer l'eau de la cucurbite avec du sel marin,
principalement pour les substances exotiques, dont
l'huile est plus pesante que l'eau. Par ce moyen on aug–
mente la densité du liquide el on l'oblige de prendre son
ébullition
à
une plus haute température. L'eau ordinaire
bout
à
t00°
centigrades, l'eau salée demande i06°.
On se servira également, comme dans les eau1.
aro–
matiques, du récipient florentin, el on aura soin aussi
de rafraîchir souvent l'eau du serpentin pour les huiles
fluides,
et
de la tenir à
3m
ou
-'0°
pour les huiles qui
se concrètent facilement.
La
distillation des huiles volatiles s'opère mieux dans
les alambics à tête de Maure que dans les alambics
à
col
de cygne. On peul d'ailleurs en graduer facilement
la
température
,
el il est moins difficile de purger un con–
duit droit, de l'huile qui
y
adhère et lui communiqne
son odenr, qu'un conduit contourné. On peut aussi se
servir avec auntage de l'alambic
à
système Souheiran.
Pour extraire les huiles volatiles, on emploie généra–
lement les fleurs et les plantes dans leur fraîcheur;
œ–
pendant
il
est des plantes sèches qui produisent davan–
tage que les fraiches
:-
quelquefois ces dernières n'en
fournissent pas du tout.
La
millefeuille cl le baume des
jardins, par exemple, présentent d'une manière très–
remarquahle cc singnticr phénomène.
fln
attribue celle