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TRAITÉ

tible de se répandre dans l'espace, suhanl les lois con–

nues. Relalivement aux eaux distillées odorantes, ce sera,

pour plusieurs d'entre elles, une pure dissolution de

cette combinaison , el je supposerais volontiers , en me

rapprochant de l'idée de M. Macquer, que les huiles es–

sentielles doivent souvent leur odeur

à

la

combinaison

d'un véhicule variable avec une huile inodore. Ce serait

résoudre un problème qui occupe depuis longtemps cer–

tains Distillateurs qui regrettent de ne pouvoir duper

à

leur aise, et qui voudraient trouver une huile vola–

tile inodore pour allonger les essence!! les plus rares el

les plus chères. Je terminerai cette note par une der-–

nière observation; c'est que l'analyse de l'essence de

té–

rébenthine publiée par M. Houtou-Labillardièrc (

Jouma.'

de

pharmacie,

t.

IV),

et celle de l'essence de citron que

nous devons

à

M. de Saussure

(Annales de chimie

et

de

physique,

t,

xm ), offrent une identité de résultats qui

indiquent une composition semblable, et qui font voir

que les différentes odeurs qui les distinguent tiennent

à

des causes qui influent bien peu sur leur nature en–

tière.»

Quoi qu'il en soit, c'est dans de petites glandes ou utri–

cules disséminées dans le tissu cellulaire des végétaux,

que sont renfermées les huiles volatiles. Pour extraire

ces mêmes huiles des organes qui les contiennent, le

nioyen le. plus usité est la distillation; cependant plu–

sieurs sont contenues dans le zeste de certains fruits en

si grande abondance qu'on peul Jes retirer 11ar simple

expression. Nous mettrons successivement sous les yeux

de nos lecteurs ces deux modes de fabrication.

Comme nous l'a,·ons dit plus haut, les huiles \olatiles