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DES LIQUIURS.

H7

tarde.~ n~esl

pas non plus l'huile qui, par eHe-mème,

communique cette odeur si vive et si pénétrante; car ,

en

la

laissant séjourner pendant quelque temps sur des

surlaces œélalli<1ues bien décapées, elles se ternissent pro–

fondément, et somenl l'huile devient presqm' inodort'.

Je présume que ces phénomènes sont dus à la présence

du soufre; mais il s'y trouve combiné d'une manière

qui nous est encore inconnue. Si, comme le pensait

Fourcroy, les plantes aromatiques devaient leurs odeurs

à

l'expansion de l'huile essentielle qu'elles contienmmt,

comment se fait-il alors que certaines plantes lrè&.

odorantes, telles que l'héliotrope, la tubéreuse, le jas–

min, etc., ne fournissent pas d'huile essentielle! Et corn..

ment expliquer que certaines essences n'ont, pour ainsi

dire, aucune analogie d'odeur avec les plantes ou portions

de pLlntes qui les ont produites' Certes , et quoi qu'on en

ait dit, le néroli ne représente pas du tout l'odeur de la

fleur d'oranger, qui se retrouve, au contmire, dans l'eau

distillée de cette fleur.

• Tout ce que nous venons de dire démontre, ce me

semble, que si d'un côté on a eu raison de reléguer

l'arome au nombre des êtres imaginaires, de l'autre on

ne saurait être satisfait d'une théorie qui laisse tant de

lacunes. Il faut donc attendre que l'expérience vienne

nous éclairer.

JI

n

résulte ' selon moi' de tous les faits énoncés' que

l'odeur qui se répand dans l'air ne doit plus être en gé–

néral attribuée

à

une simple volatilisation ou émanation

produite par le corps odorant lui-mème; mais bien,

1lans beaucoup de cas,

à

un gaz ou vapeur résultant de–

:;a

combinaison a,·ec un ,·ehicule approprié et snscer--