tu
TRAITÉ
subitement par l'approche d'un corps eu combustion
et
brûlent avec une flamme très-vive et très-épaisse.
Ex–
trêmement solubles dans l'alcool, el fort peu dans l'eau,
elles n'entrent en ébullition qu'à
i:S0°
cent. et se distil–
lent alors sans altération. Lorsqu'on les chauffe a'·ec de
l'eau, elles se ,-olatilisent à une chaleur qui n'excède
pas
too
0
cent., et souvent
fort
au-dessous. ll est à remar–
quer que leur volatilité est ordinairement en mison in–
-verse de leur densité, de façon que les plu1 denses
sont
le moins volatiles.
Le froid fait éprouver des changements notables aux
huiles volatiles,
il
les congèle mais
à
des degrés diffé–
rents; plusieurs deviennent solides à quelques degrés au–
dessus de zéro, d'autres conservent leur liquidité
à
plu–
sieurs degrés au-dessous.
En vieillissant, les huiles volatiles éprou\'ent des chan–
gements de couleur et de consistance qui leur sont
très-défavorables; elles se troublent, déposent et devien–
nent tellement acides qu'elles rongent les bouchons de
liége des vases qui les contiennent. Lorsque ces acci–
dents se présentent,
il
convient de reclitler les huiles
immédiatement.
Les huiles volatiles jouiSt1ent de la propriété de s'unir
aux huiles fixes et de dissoudre les résines , la cire et le
caout-chouc; elles sont en général plu11 légères que
l'eau,
mais il en est quelques-unes qui sont plus pesantes que
ce liquide; les plus légères sont aussi le plus volatiles.
Les huiles ,·olatiles résident dans tous les organes des
plantes, mais elles abondent surtout dans les feuilles
et
les fleurs. D'après l'avis de bon nombre de chimistes
distingués, ce n'est pas elles qui constituent le parfum