OBI LIQUEURS.
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une petite quantité d'huile volatile qu'on veut essayer un
morceau
de potassium gros comme
la
tête d'une épingle;
i
l'huile contient un quart d'alcool à
90°
ou
96",
le po–
la
iam prend de suite une forme ronde, un aspect bril–
lant
et éclatant, et res emble
à
un globule de mercure ;
il
s'a
ile, s'oxyde trè -promptement et disparaît en moins
d'une
à
deux minutes; un léger bruit accompagne tou–
jours ce phénomènes. Lor que l'alcool n'entre dans le
mélan e que pour un sixième , un huitième, un dou–
zième el même un vingt-cinquième, les mêmes phéno–
mène ont lieu; on remarque seulement que le potas-
ium disparait avec plus de lenteur et qne le bruit est
au
i
moins sensible si la proportion d'alcool est moins
con idérable.
Fat ification par les huiles volatiles communes.
-
La
fraude dont ile t le plus difficile de s'a:;su rcr est celle qui
con_i le à mélanger dans certaines huiles volatiles des
huile plus communes ou moins chères, telles que celles
de térébenthine rectifiée, rle lavande, de romarin, etc. ;
cette falsification, contre laqu('lle viennent échouer
tou le essais chimiques, ne peut gu · re se constater que
par
la comparaison avec une huile dont la pureté est
a urée. On remarque cependant, en imbibant un linge
ou un papier de ces sortes d'huiles mélangées, que
l'huile la plns fixe commence par se
di~siper,
et que
celle dont l'odeur est la plus pénétrante ne s'évapore
qu'en dernier lieu, el peut ainsi être distinguée, c lle
de la térébenthine mieux que les autres.