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OBI LIQUEURS.

f!7

une petite quantité d'huile volatile qu'on veut essayer un

morceau

de potassium gros comme

la

tête d'une épingle;

i

l'huile contient un quart d'alcool à

90°

ou

96",

le po–

la

iam prend de suite une forme ronde, un aspect bril–

lant

et éclatant, et res emble

à

un globule de mercure ;

il

s'a

ile, s'oxyde trè -promptement et disparaît en moins

d'une

à

deux minutes; un léger bruit accompagne tou–

jours ce phénomènes. Lor que l'alcool n'entre dans le

mélan e que pour un sixième , un huitième, un dou–

zième el même un vingt-cinquième, les mêmes phéno–

mène ont lieu; on remarque seulement que le potas-

ium disparait avec plus de lenteur et qne le bruit est

au

i

moins sensible si la proportion d'alcool est moins

con idérable.

Fat ification par les huiles volatiles communes.

-

La

fraude dont ile t le plus difficile de s'a:;su rcr est celle qui

con_i le à mélanger dans certaines huiles volatiles des

huile plus communes ou moins chères, telles que celles

de térébenthine rectifiée, rle lavande, de romarin, etc. ;

cette falsification, contre laqu('lle viennent échouer

tou le essais chimiques, ne peut gu · re se constater que

par

la comparaison avec une huile dont la pureté est

a urée. On remarque cependant, en imbibant un linge

ou un papier de ces sortes d'huiles mélangées, que

l'huile la plns fixe commence par se

di~siper,

et que

celle dont l'odeur est la plus pénétrante ne s'évapore

qu'en dernier lieu, el peut ainsi être distinguée, c lle

de la térébenthine mieux que les autres.