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TaAITÉ

veloppes et des mêmes pays que les précédents, e:icepté

de la France. Leurs nuances sont aussi désignées par

première

(cette sorte est presque impodSible

à

trouver

dans le commerce)

,

secOfUÙ

ou

fleuret

pour le sucre

terré de la Havane,

troisième

et

quatrième

pour les nuan–

ces inférieures.

Les sucres raffinés 8ont produits par tous les sucres

eristallisables. Ils sont en pains coniques, avec ou sans

sommets, nriables de poids et de nuances. On nomme

quatre cas.•om

les pains de

6

à

t

o

kilos,

trois cassons

les

pains de

3

à

.i

kilos,

caboches

les pains dont le sommet

n'est pas pointu. Les

lumps,

les

bâtarda

et les

vergeoi–

ses sont de gros pains tronqués dont le poids varie de

8

à

t

5

kilos. Les premières sont blanches ou tachées, leur

grain est gros et creu:i, les secondes sont d'une qualité

inférieure aux

lumps

toujours tachées et humides, et

les troisièmes, d'un jaune foncé et d'une saveur de mé–

lasse, constituent la dernière sorte de sucre raffiné.

Les termes de

taché, verte

,

terré

,

étuvé,

s'appliquent

aux nuances et

à

l'état d'humidité ou de sécheresse dans

lequel se trouvent les différents sucres raffinés qui vien–

nent d'être désignés.

Les

sucres de canne et de betterave sont rigoureuse–

ment de même naturt> et ne diffèrent

e~

aucune ma–

nière lorsqu'on les a portés par le raffinage au même degré

de pureté. Le gotit, la cristallisation, la couleur, la

pe~nteur

sont exactement identiques :

il

n'y a que les

routiniers ou les ignorants qui prétendent le contraire.

A l'état de pureté, le sucre est blanc

,

cristallisé .• dur.

el brillant, d'une saveur très-douce, phosphorescente

par Je choc dans l'obscurité, inaltérable à l'air sec,