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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2016

3

ÉTATS FINANCIERS

Comptes consolidés IFRS du Crédit Coopératif au 31 décembre 2016

contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite

du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée

de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties

font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur

résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil

d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un

nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de

corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont

déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts

et créances.

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au

montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au

poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de

location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux

d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique

constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux

d’actualisation qui permet de rendre égales :

|

la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur

augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

|

et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des

coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement

par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location

avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation

financée par emprunt.

4.9.2 Contrats de location simple

Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel

des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré

au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation

et amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant

hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la

durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements

effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période

de location.

4.10 Avantages au personnel

Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations

définies ou en régimes à prestations définies.

Régimes à cotisations définies

L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance

à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages

qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées

et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations.

L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les

fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par

les salariés. Le risque actuariel – risque que les prestations soient moins

importantes que prévu – et le risque de placement – risque que les

actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations

prévues – incombent au membre du personnel.

Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme

des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au

titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer.

Régimes à prestations définies

Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque

de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise

n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à

payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que

recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas

par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi

le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un

rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement

explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées.

Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être

appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être

versées plusieurs années après que les membres du personnel ont

effectué les services correspondants.

Les régimes à prestations définies sont classés en quatre catégories :

4.10.1 Avantages à court terme

Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires,

congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement

est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se

rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice,

y compris pour les montants restant dus à la clôture.

4.10.2 Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés

à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de

douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes

pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur

des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte

d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté,

la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le

taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le

temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel

(méthode des unités de crédits projetées).

Les écarts actuariels (par exemple ceux liés à la variation des hypothèses

financières de taux d’intérêt) et les coûts des services passés sont

immédiatement comptabilisés en résultat et inclus dans la provision.

4.10.3 Indemnités de cessation d’emploi

Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de

leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas

de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange

d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet

d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les

douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

4.10.4 Avantages postérieurs à l’emploi

Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les

indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les

avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des

actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi,

représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et

d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres

(autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur.

Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés

en résultat immédiatement.